Un élément essentiel qui fait partie de notre processus de placement consiste à procéder à notre propre recherche fondamentale sur les sociétés dans lesquelles nous investissons et sur celles qui nous intéressent. Nos cinq gestionnaires de portefeuille ont été formés pour analyser les sociétés ouvertes dès le début de leur carrière. Nous savons qu’il est important de suivre de près et d’évaluer l’environnement macroéconomique du point de vue politique et économique. Toutefois, il est également important de comprendre le rendement d’une société dans cet écosystème. Dans le cadre de ce processus, nous sommes d’avis que rien ne peut remplacer une rencontre avec la direction. Plus que tout autre facteur, le fait d’évaluer correctement la direction permettra de déterminer si un placement sera judicieux ou non à long terme.
Il va sans dire que nous avons été occupés en 2019. Au début de l’année, nous avons assisté à une conférence sur les produits de consommation et avons rencontré la direction de Nestlé, Colgate-Palmolive, Clorox, International Flavors & Fragrances, Unilever, Johnson & Johnson, Proctor & Gamble et de plusieurs autres sociétés. Au deuxième trimestre, nous avons aussi assisté à une grande conférence sur les produits industriels où nous avons rencontré les équipes de cadres supérieurs de 3M, Roper Technologies, Stanley Black & Decker, nVent, Honeywell, Emerson, United Technologies, GE et de plusieurs autres sociétés. Peu après, nous avons assisté à la conférence sur le secteur canadien des services financiers et avons rencontré la direction des principales banques canadiennes et compagnies d’assurance, y compris la Banque de Montréal, la Banque TD, la Banque Royale du Canada, la Great-West et la Sun Life.
Jusqu’à présent, cette année, nous avons également rencontré plusieurs sociétés de façon plus intensive, telles que Thermo-Fisher Scientific, Johnson & Johnson (encore une fois), Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, Fortis, Pembina Pipeline, Tecsys, ProAssurance, CCL Industries, Maxar, Stanley Black & Decker (encore une fois) et CGI afin d’examiner de plus près le fonctionnement interne de leurs activités.
Bien que nous ne les ayons pas toutes mentionnées, nous avons vu ou rencontré plus de 70 sociétés au cours des six derniers mois. Ceci représente plus de deux fois le nombre moyen de positions en titres dans un portefeuille de Rempart, qui, en général détient 25 à 30 titres.
Lors de notre rencontre avec la direction d’une société, nous nous penchons sur ce qui suit :
- Qualité de la direction. Est-ce que la direction accomplit ce qu’elle a dit qu’elle accomplirait et est-ce qu’elle adhère à une stratégie d’affaires cohérente au fil du temps?
- Croissance des flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation et répartition prévue des flux de trésorerie disponibles. Est-ce que cette répartition est logique pour la société en question et pour l’industrie en général?
- Orientation et perspectives à plus long terme. Est-ce que la direction est confiante d’atteindre une croissance continue ou y a-t-il des éléments de préoccupation?
- Évaluation. Est-ce que la société semble sous-évaluée ou surévaluée par rapport au marché et comment ceci influence-t-il les décisions de placement?
L’environnement macroéconomique est en constante évolution, que ce soit sur le plan économique, politique ou autre. Notre pierre de touche durant les périodes mouvementées est la valeur fondamentale des sociétés que nous suivons de près. Cette valeur fondamentale crée un climat de confiance envers les perspectives à long terme des sociétés dans lesquelles nous investissons, peu importe les périodes de turbulence que nous devons affronter à plus court terme.