La Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine ont rapidement augmenté les taux d’intérêt au cours des deux dernières années et demie, en essayant de trouver le juste équilibre entre la maîtrise de l’inflation et l’évitement d’une récession de l’économie nord-américaine. Ces efforts ont été largement couronnés de succès, en particulier aux États-Unis.
L’économie américaine continue de croître à un bon rythme et a créé un nombre surprenant d’emplois au cours des trois derniers mois. Cette croissance devrait se poursuivre jusqu’en 2025. Toutefois, la poursuite des dépenses budgétaires par le gouvernement américain est un élément inquiétant qui alimente cette croissance. En effet, avec une dette accumulée de 35 000 milliards de dollars et plus, il ne semble pas y avoir de plan actuel pour la maîtriser. À un certain moment, dans un avenir prévisible, le gouvernement américain devra se pencher sur la détérioration de sa situation financière.
La vigueur persistante de l’économie américaine et la maîtrise de l’inflation ont permis à la Réserve fédérale de commencer à réduire les taux d’intérêt à un jour pour la première fois depuis près de quatre ans. Il apparaît de plus en plus certain que la politique de restriction de la masse monétaire menée ces dernières années a eu l’effet escompté, à savoir la réduction de l’inflation, qui est désormais proche du taux cible de 2,0 %, après avoir atteint 9 % en 2022.
Au cours de l’année écoulée, la divergence des performances économiques entre le Canada et les États-Unis s’est accentuée. Au deuxième trimestre 2024, l’économie américaine a progressé à un taux annualisé de 3,0 %, tandis que le Canada est resté à la traîne avec un taux de 2,1 %. La faiblesse relative de l’économie canadienne a ainsi permis à la Banque du Canada d’être plus agressive en matière de taux d’intérêt, en les réduisant trois fois cette année. En conséquence, le dollar canadien s’est déprécié de 4 % par rapport au dollar américain depuis le début de l’année.
Dans l’attente d’une baisse des taux d’intérêt, les titres des secteurs des matériaux, des produits industriels, des services financiers et des services publics ont réagi positivement. Cela a élargi la performance du marché des actions à d’autres secteurs que le secteur des technologies aux États-Unis et a aidé le Canada, dont le marché est fortement exposé aux sociétés ouvertes de ces secteurs. En outre, le secteur de l’énergie s’est récemment renforcé en raison de l’aggravation du conflit au Moyen-Orient. En conséquence, les marchés boursiers nord-américains ont affiché d’excellents rendements au cours des neuf premiers mois de l’année. Aux États-Unis, l’indice S&P 500 a enregistré un rendement total de 24,5 % (en dollars canadiens), tandis qu’au Canada, l’indice S&P TSX a affiché un rendement impressionnant de 17,2 %.
Pour de nombreuses sociétés ouvertes nord-américaines, les comparaisons des bénéfices et des flux de trésorerie d’une année à l’autre ont été difficiles au cours des derniers trimestres. Toutefois, à mesure que nous avançons vers la fin de 2024 et le début de 2025, ces comparaisons deviennent plus favorables et la croissance devrait s’accélérer. Entre-temps, les valorisations de nombreuses sociétés de votre portefeuille restent conformes aux moyennes historiques.
Nous continuerons à suivre de près la situation économique et à poursuivre notre stratégie de placement dans des sociétés de premier plan qui, selon nous, se comporteront bien dans un avenir prévisible.
Troisième trimestre 2024
La Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine ont rapidement augmenté les taux d’intérêt au cours des deux dernières années et demie, en essayant de trouver le juste équilibre entre la maîtrise de l’inflation et l’évitement d’une récession de l’économie nord-américaine. Ces efforts ont été largement couronnés de succès, en particulier aux États-Unis.
L’économie américaine continue de croître à un bon rythme et a créé un nombre surprenant d’emplois au cours des trois derniers mois. Cette croissance devrait se poursuivre jusqu’en 2025. Toutefois, la poursuite des dépenses budgétaires par le gouvernement américain est un élément inquiétant qui alimente cette croissance. En effet, avec une dette accumulée de 35 000 milliards de dollars et plus, il ne semble pas y avoir de plan actuel pour la maîtriser. À un certain moment, dans un avenir prévisible, le gouvernement américain devra se pencher sur la détérioration de sa situation financière.
La vigueur persistante de l’économie américaine et la maîtrise de l’inflation ont permis à la Réserve fédérale de commencer à réduire les taux d’intérêt à un jour pour la première fois depuis près de quatre ans. Il apparaît de plus en plus certain que la politique de restriction de la masse monétaire menée ces dernières années a eu l’effet escompté, à savoir la réduction de l’inflation, qui est désormais proche du taux cible de 2,0 %, après avoir atteint 9 % en 2022.
Au cours de l’année écoulée, la divergence des performances économiques entre le Canada et les États-Unis s’est accentuée. Au deuxième trimestre 2024, l’économie américaine a progressé à un taux annualisé de 3,0 %, tandis que le Canada est resté à la traîne avec un taux de 2,1 %. La faiblesse relative de l’économie canadienne a ainsi permis à la Banque du Canada d’être plus agressive en matière de taux d’intérêt, en les réduisant trois fois cette année. En conséquence, le dollar canadien s’est déprécié de 4 % par rapport au dollar américain depuis le début de l’année.
Dans l’attente d’une baisse des taux d’intérêt, les titres des secteurs des matériaux, des produits industriels, des services financiers et des services publics ont réagi positivement. Cela a élargi la performance du marché des actions à d’autres secteurs que le secteur des technologies aux États-Unis et a aidé le Canada, dont le marché est fortement exposé aux sociétés ouvertes de ces secteurs. En outre, le secteur de l’énergie s’est récemment renforcé en raison de l’aggravation du conflit au Moyen-Orient. En conséquence, les marchés boursiers nord-américains ont affiché d’excellents rendements au cours des neuf premiers mois de l’année. Aux États-Unis, l’indice S&P 500 a enregistré un rendement total de 24,5 % (en dollars canadiens), tandis qu’au Canada, l’indice S&P TSX a affiché un rendement impressionnant de 17,2 %.
Pour de nombreuses sociétés ouvertes nord-américaines, les comparaisons des bénéfices et des flux de trésorerie d’une année à l’autre ont été difficiles au cours des derniers trimestres. Toutefois, à mesure que nous avançons vers la fin de 2024 et le début de 2025, ces comparaisons deviennent plus favorables et la croissance devrait s’accélérer. Entre-temps, les valorisations de nombreuses sociétés de votre portefeuille restent conformes aux moyennes historiques.
Nous continuerons à suivre de près la situation économique et à poursuivre notre stratégie de placement dans des sociétés de premier plan qui, selon nous, se comporteront bien dans un avenir prévisible.