Au cours de la dernière décennie, l’indice S&P 500 aux États-Unis a nettement surpassé l’indice S&P TSX au Canada. Exprimé en dollars canadiens, l’indice S&P 500 a affiché un rendement annuel composé de 15,3 %, contre 7,7 % pour l’indice TSX.
Deux principaux facteurs expliquent la sous-performance du marché boursier canadien. Tout d’abord, la productivité au Canada (mesurée en fonction du PIB par habitant) est inférieure à celle de ses pairs dans les pays développés. Cette situation est attribuable au retard des investissements en capital du secteur privé, aux barrières commerciales intérieures de taille qui empêchent les entreprises nationales de prendre de l’expansion et à la protection d’importantes industries contre le contrôle étranger. Cela a donné naissance à plusieurs duopoles et oligopoles nationaux qui freinent la concurrence et découragent l’innovation. Par ailleurs, l’économie canadienne n’est pas suffisamment exposée aux secteurs des technologies, de la fabrication de pointe et des produits pharmaceutiques, mais elle l’est trop dans les secteurs d’extraction des ressources, de services financiers et de logement. Même si la hausse du prix des maisons au pays renforce le sentiment de bien-être des gens, elle n’ajoute pas au capital productif du pays et ne réoriente pas les épargnes qui seraient autrement disponibles pour accroître les investissements en capital.
En 1980, le Canada et les États-Unis ont été classés au premier rang des économies les plus productives au monde. Tandis que les États-Unis continuent de dominer le monde en matière d’innovation et de croissance, le Canada, qui voit sa productivité baisser, se classe maintenant au 15ᵉ rang mondial. Elle n’est maintenant que 71 % aussi productive que son voisin du Sud, ce qui explique en grande partie pourquoi sa devise se négocie à un escompte important par rapport au dollar américain.
La productivité et la croissance de l’économie sont essentielles au bien-être d’une nation et déterminent ultimement le niveau de vie de ses citoyens. Bien que la répartition équitable de la richesse dans une société moderne soit souhaitable, elle n’est viable que si elle est financée par une création positive de la richesse. Un pays dont la productivité diminue, dont la monnaie est faible et qui est incapable de soutenir la concurrence, se retrouvera avec une baisse relative du niveau de vie.
Au cours des 15 dernières années, nous avons augmenté la pondération en titres boursiers américains dans les portefeuilles de nos clients. Nous avons recherché une diversification supérieure du portefeuille en investissant dans des secteurs qui n’étaient pas adéquatement représentés sur le marché boursier canadien, notamment les secteurs des technologies, des soins de santé et des produits industriels. Au cours des années suivantes, nous avons ajouté d’autres sociétés américaines dans les secteurs des biens de consommation discrétionnaire, des biens de consommation de base et des services financiers. Cela a permis d’investir dans des sociétés véritablement multinationales ayant une portée mondiale supérieure et de protéger les portefeuilles contre la dépréciation du dollar canadien.
Bien que Rempart soit un gestionnaire de placements établi au Canada, la priorité de l’équipe est de gérer les portefeuilles d’une manière qui protège le capital tout en générant des rendements stables avec une volatilité minimale. Le fait de pouvoir choisir des investissements dans l’ensemble de l’Amérique du Nord nous aide grandement à atteindre cet objectif. Bien que nous continuions d’investir dans un certain nombre de sociétés canadiennes de premier plan, la profondeur générale du marché américain et le positionnement plus attrayant de ces sociétés mènent généralement à de meilleures occasions au sud de la frontière. Surtout, quel que soit le pays, nous continuons de mettre l’accent sur les sociétés de grande qualité qui présentent de solides perspectives à long terme.
Premier trimestre 2024
Au cours de la dernière décennie, l’indice S&P 500 aux États-Unis a nettement surpassé l’indice S&P TSX au Canada. Exprimé en dollars canadiens, l’indice S&P 500 a affiché un rendement annuel composé de 15,3 %, contre 7,7 % pour l’indice TSX.
Deux principaux facteurs expliquent la sous-performance du marché boursier canadien. Tout d’abord, la productivité au Canada (mesurée en fonction du PIB par habitant) est inférieure à celle de ses pairs dans les pays développés. Cette situation est attribuable au retard des investissements en capital du secteur privé, aux barrières commerciales intérieures de taille qui empêchent les entreprises nationales de prendre de l’expansion et à la protection d’importantes industries contre le contrôle étranger. Cela a donné naissance à plusieurs duopoles et oligopoles nationaux qui freinent la concurrence et découragent l’innovation. Par ailleurs, l’économie canadienne n’est pas suffisamment exposée aux secteurs des technologies, de la fabrication de pointe et des produits pharmaceutiques, mais elle l’est trop dans les secteurs d’extraction des ressources, de services financiers et de logement. Même si la hausse du prix des maisons au pays renforce le sentiment de bien-être des gens, elle n’ajoute pas au capital productif du pays et ne réoriente pas les épargnes qui seraient autrement disponibles pour accroître les investissements en capital.
En 1980, le Canada et les États-Unis ont été classés au premier rang des économies les plus productives au monde. Tandis que les États-Unis continuent de dominer le monde en matière d’innovation et de croissance, le Canada, qui voit sa productivité baisser, se classe maintenant au 15ᵉ rang mondial. Elle n’est maintenant que 71 % aussi productive que son voisin du Sud, ce qui explique en grande partie pourquoi sa devise se négocie à un escompte important par rapport au dollar américain.
La productivité et la croissance de l’économie sont essentielles au bien-être d’une nation et déterminent ultimement le niveau de vie de ses citoyens. Bien que la répartition équitable de la richesse dans une société moderne soit souhaitable, elle n’est viable que si elle est financée par une création positive de la richesse. Un pays dont la productivité diminue, dont la monnaie est faible et qui est incapable de soutenir la concurrence, se retrouvera avec une baisse relative du niveau de vie.
Au cours des 15 dernières années, nous avons augmenté la pondération en titres boursiers américains dans les portefeuilles de nos clients. Nous avons recherché une diversification supérieure du portefeuille en investissant dans des secteurs qui n’étaient pas adéquatement représentés sur le marché boursier canadien, notamment les secteurs des technologies, des soins de santé et des produits industriels. Au cours des années suivantes, nous avons ajouté d’autres sociétés américaines dans les secteurs des biens de consommation discrétionnaire, des biens de consommation de base et des services financiers. Cela a permis d’investir dans des sociétés véritablement multinationales ayant une portée mondiale supérieure et de protéger les portefeuilles contre la dépréciation du dollar canadien.
Bien que Rempart soit un gestionnaire de placements établi au Canada, la priorité de l’équipe est de gérer les portefeuilles d’une manière qui protège le capital tout en générant des rendements stables avec une volatilité minimale. Le fait de pouvoir choisir des investissements dans l’ensemble de l’Amérique du Nord nous aide grandement à atteindre cet objectif. Bien que nous continuions d’investir dans un certain nombre de sociétés canadiennes de premier plan, la profondeur générale du marché américain et le positionnement plus attrayant de ces sociétés mènent généralement à de meilleures occasions au sud de la frontière. Surtout, quel que soit le pays, nous continuons de mettre l’accent sur les sociétés de grande qualité qui présentent de solides perspectives à long terme.