L’année dernière s’est avérée difficile pour les marchés financiers; les actions et les obligations ayant connu des pertes. Le marché boursier américain (S&P 500) a reculé de 18,1 % (12,2 % en dollars canadiens), tandis que le Canada s’en est relativement mieux tiré; l’indice TSX ayant reculé de 5,8 % pour l’année. En outre, l’univers obligataire canadien a perdu plus de 11 % au cours de cette période, reflétant la hausse rapide des taux des intérêts débiteurs par la Banque du Canada.
Ces piètres résultats s’expliquent par trois événements majeurs qui ont contribué à la baisse des évaluations et à l’intensification des craintes de récession. D’abord, le taux élevé d’inflation soutenue, qui a conduit la plupart des banques centrales à resserrer la masse monétaire et à augmenter les taux d’intérêt. Ensuite, l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Enfin, le confinement étendu et le ralentissement économique de la Chine, qui a continué de lutter contre la COVID-19.
La Réserve fédérale américaine a montré la voie aux banques centrales des pays développés en haussant son taux d’intérêt préférentiel de près de zéro à une fourchette se situant entre 4,25 % et 4,50 %. Bien que l’inflation ait ralenti, elle demeure obstinément élevée, ce qui entraîne d’autres hausses des taux. Le défi consiste à réduire l’inflation sans plonger l’économie dans une récession. Nous croyons qu’il s’agit là d’un vœu pieux compte tenu de la nature brutale de la politique monétaire et nous prévoyons une légère récession en 2023.
Le resserrement continu du marché de l’emploi et la création nette d’emplois sont des facteurs qui viennent assombrir le paysage économique. Cela ne fait habituellement pas partie d’un scénario de récession et indique un certain niveau de résilience au sein de l’économie. Bien que la récente mise à pied de 150 000 travailleurs du secteur de la technologie a fait les manchettes, l’économie américaine a tout de même réussi à créer 4,5 millions d’emplois au cours de la dernière année, ce qui représente le deuxième gain en importance jamais enregistré.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie, et son manque évident de succès laisse présager un conflit étendu. Par conséquent, les prix des produits de base pour l’énergie, les denrées alimentaires et les minéraux ont augmenté et resteront élevés si cette guerre se prolonge. La longue période de confinement en Chine, qui a soudainement renversé au cours des dernières semaines, a révélé que son économie, la deuxième plus importante au monde, possède des failles. Son marché immobilier surendetté est une préoccupation majeure, car le développement immobilier représente 25 % du PIB de la Chine.
Même si 2022 a été une année sombre, il y a place à l’optimisme pour l’année à venir. L’inflation continuera de baisser avec le temps. De plus, l’ère de l’argent bon marché des 15 dernières années sera révolue dans un avenir proche. Comme nous l’avons vu au cours de la dernière année, le retour à des niveaux de taux d’intérêt plus normaux a tendance à renverser les excès qui s’accumulent sur les marchés des capitaux, qu’il s’agisse de spéculation sur les actions dynamiques, de surabondance du capital-investissement et d’autres évaluations d’actifs alternatifs ou de frénésie des cryptomonnaies. En outre, la récente hausse des taux d’intérêt ramène l’économie mondiale sur une base plus « normale ». Les marchés boursiers ont tendance à se tourner vers l’avenir et commenceront à anticiper le prochain cycle haussier, alors que l’économie mondiale renoue avec la croissance à la fin de 2023 et en 2024.
L’importance que nous accordons à la détention de placements de qualité et au maintien de niveaux élevés de liquidités a contribué à protéger la valeur de votre portefeuille au cours de la dernière année. Nous maintiendrons notre approche disciplinée en ce début de 2023.
Quatrième trimestre 2022
L’année dernière s’est avérée difficile pour les marchés financiers; les actions et les obligations ayant connu des pertes. Le marché boursier américain (S&P 500) a reculé de 18,1 % (12,2 % en dollars canadiens), tandis que le Canada s’en est relativement mieux tiré; l’indice TSX ayant reculé de 5,8 % pour l’année. En outre, l’univers obligataire canadien a perdu plus de 11 % au cours de cette période, reflétant la hausse rapide des taux des intérêts débiteurs par la Banque du Canada.
Ces piètres résultats s’expliquent par trois événements majeurs qui ont contribué à la baisse des évaluations et à l’intensification des craintes de récession. D’abord, le taux élevé d’inflation soutenue, qui a conduit la plupart des banques centrales à resserrer la masse monétaire et à augmenter les taux d’intérêt. Ensuite, l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Enfin, le confinement étendu et le ralentissement économique de la Chine, qui a continué de lutter contre la COVID-19.
La Réserve fédérale américaine a montré la voie aux banques centrales des pays développés en haussant son taux d’intérêt préférentiel de près de zéro à une fourchette se situant entre 4,25 % et 4,50 %. Bien que l’inflation ait ralenti, elle demeure obstinément élevée, ce qui entraîne d’autres hausses des taux. Le défi consiste à réduire l’inflation sans plonger l’économie dans une récession. Nous croyons qu’il s’agit là d’un vœu pieux compte tenu de la nature brutale de la politique monétaire et nous prévoyons une légère récession en 2023.
Le resserrement continu du marché de l’emploi et la création nette d’emplois sont des facteurs qui viennent assombrir le paysage économique. Cela ne fait habituellement pas partie d’un scénario de récession et indique un certain niveau de résilience au sein de l’économie. Bien que la récente mise à pied de 150 000 travailleurs du secteur de la technologie a fait les manchettes, l’économie américaine a tout de même réussi à créer 4,5 millions d’emplois au cours de la dernière année, ce qui représente le deuxième gain en importance jamais enregistré.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie, et son manque évident de succès laisse présager un conflit étendu. Par conséquent, les prix des produits de base pour l’énergie, les denrées alimentaires et les minéraux ont augmenté et resteront élevés si cette guerre se prolonge. La longue période de confinement en Chine, qui a soudainement renversé au cours des dernières semaines, a révélé que son économie, la deuxième plus importante au monde, possède des failles. Son marché immobilier surendetté est une préoccupation majeure, car le développement immobilier représente 25 % du PIB de la Chine.
Même si 2022 a été une année sombre, il y a place à l’optimisme pour l’année à venir. L’inflation continuera de baisser avec le temps. De plus, l’ère de l’argent bon marché des 15 dernières années sera révolue dans un avenir proche. Comme nous l’avons vu au cours de la dernière année, le retour à des niveaux de taux d’intérêt plus normaux a tendance à renverser les excès qui s’accumulent sur les marchés des capitaux, qu’il s’agisse de spéculation sur les actions dynamiques, de surabondance du capital-investissement et d’autres évaluations d’actifs alternatifs ou de frénésie des cryptomonnaies. En outre, la récente hausse des taux d’intérêt ramène l’économie mondiale sur une base plus « normale ». Les marchés boursiers ont tendance à se tourner vers l’avenir et commenceront à anticiper le prochain cycle haussier, alors que l’économie mondiale renoue avec la croissance à la fin de 2023 et en 2024.
L’importance que nous accordons à la détention de placements de qualité et au maintien de niveaux élevés de liquidités a contribué à protéger la valeur de votre portefeuille au cours de la dernière année. Nous maintiendrons notre approche disciplinée en ce début de 2023.