L’an dernier, les marchés boursiers en Amérique du Nord ont affiché de très bons rendements. En effet, l’indice S&P 500, mesuré en dollars canadiens, a produit un rendement total de 28 % aux États-Unis, tandis que l’indice S&P/TSX a généré un rendement de 25 % au Canada. Bien qu’il s’agisse de rendements extraordinaires, ces derniers n’ont pas été répartis également. Aux États-Unis, seulement cinq sociétés liées à la technologie ont généré plus de 50 % du rendement de l’indice S&P 500 à partir d’avril. En outre, le secteur pétrolier et gazier, qui a été le plus performant, a aussi contribué à propulser le rendement solide au Canada.
Les marchés boursiers sont divisés, car un nombre limité de grandes sociétés et un ou deux secteurs ont contribué au récent rendement solide. Pour la plupart des sociétés ouvertes, le rendement du cours de l’action a été comparativement faible.
Alors que la pandémie liée à la COVID-19 continue de frapper la société par vagues successives, les gouvernements des pays développés, quant à eux, continuent d’afficher un déficit record au chapitre des dépenses, tandis que leurs banques centrales maintiennent les taux d’intérêt à un niveau de près de zéro. Ces deux facteurs macroéconomiques ont créé des économies stimulées de façon excessive. Avec une demande de biens qui atteint des niveaux records, une pénurie de main-d’œuvre qualifiée et des chaînes d’approvisionnement poussées au-delà de leur capacité de conception, le monde est entré dans une sérieuse période inflationniste pour la première fois en quatre décennies.
Les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas depuis le début de la crise financière à la fin de 2008. Au cours des 13 dernières années, l’argent bon marché a gonflé la valeur de presque tout. Bien que les marchés boursiers aient connu de bons résultats au cours de cette période, le marché de l’habitation résidentielle et la plupart des autres types d’actifs ont également affiché de bons résultats. Toutefois, une inflation excessive a généralement une incidence négative sur les marchés des titres de créance et des actions. Les banques centrales ont vraisemblablement attendu trop longtemps pour resserrer la masse monétaire. Bien que les dirigeants politiques préféreraient ne pas voir de hausse des taux avant 2023, cela semble très improbable. Nous nous attendons à ce que les banques centrales réduisent leurs mesures d’assouplissement quantitatif au début de l’année, suivies d’une série de hausses de taux d’intérêt modérées, mais mesurées au cours des 24 prochains mois. L’époque de l’argent gratuit semble prendre fin.
Un contexte de hausse des taux d’intérêt devrait freiner la surchauffe de l’économie et de certains secteurs du marché. Cela pourrait signifier que les forts rendements des marchés boursiers observés en 2021 ne se répéteront pas. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, même si cela peut entraîner une certaine volatilité supplémentaire. Un retour à un niveau plus élevé des taux d’intérêt indique un retour à une normalité économique. Une économie ralentie, mais toujours en croissance donne à l’offre la possibilité de rattraper la demande, réduisant ainsi le stress actuel sur les chaînes d’approvisionnement à l’échelle mondiale.
Notre objectif est de vous fournir des rendements réguliers sur le moyen et le long terme. Un rythme de croissance plus lent, mais soutenu et une certaine normalisation des taux d’intérêt créeront un environnement qui convient le mieux à notre style et à notre approche de placement. Inévitablement, les flux de fonds délaisseront le petit nombre de sociétés qui ont profité de l’élan, à la recherche d’évaluations plus raisonnables, soutenues par des données fondamentales solides. Cela devrait se traduire par un plus grand nombre de sociétés contribuant au rendement global, signe d’un marché plus sain.
Notre société demeure dans une période difficile, notamment en ce qui concerne la santé publique et le bien-être psychologique. Malgré ces défis, nous demeurons constructifs envers l’horizon de placement qui nous attend. Nos meilleurs vœux de santé et de bonheur pour l’année 2022.
Quatrième trimestre 2021
L’an dernier, les marchés boursiers en Amérique du Nord ont affiché de très bons rendements. En effet, l’indice S&P 500, mesuré en dollars canadiens, a produit un rendement total de 28 % aux États-Unis, tandis que l’indice S&P/TSX a généré un rendement de 25 % au Canada. Bien qu’il s’agisse de rendements extraordinaires, ces derniers n’ont pas été répartis également. Aux États-Unis, seulement cinq sociétés liées à la technologie ont généré plus de 50 % du rendement de l’indice S&P 500 à partir d’avril. En outre, le secteur pétrolier et gazier, qui a été le plus performant, a aussi contribué à propulser le rendement solide au Canada.
Les marchés boursiers sont divisés, car un nombre limité de grandes sociétés et un ou deux secteurs ont contribué au récent rendement solide. Pour la plupart des sociétés ouvertes, le rendement du cours de l’action a été comparativement faible.
Alors que la pandémie liée à la COVID-19 continue de frapper la société par vagues successives, les gouvernements des pays développés, quant à eux, continuent d’afficher un déficit record au chapitre des dépenses, tandis que leurs banques centrales maintiennent les taux d’intérêt à un niveau de près de zéro. Ces deux facteurs macroéconomiques ont créé des économies stimulées de façon excessive. Avec une demande de biens qui atteint des niveaux records, une pénurie de main-d’œuvre qualifiée et des chaînes d’approvisionnement poussées au-delà de leur capacité de conception, le monde est entré dans une sérieuse période inflationniste pour la première fois en quatre décennies.
Les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas depuis le début de la crise financière à la fin de 2008. Au cours des 13 dernières années, l’argent bon marché a gonflé la valeur de presque tout. Bien que les marchés boursiers aient connu de bons résultats au cours de cette période, le marché de l’habitation résidentielle et la plupart des autres types d’actifs ont également affiché de bons résultats. Toutefois, une inflation excessive a généralement une incidence négative sur les marchés des titres de créance et des actions. Les banques centrales ont vraisemblablement attendu trop longtemps pour resserrer la masse monétaire. Bien que les dirigeants politiques préféreraient ne pas voir de hausse des taux avant 2023, cela semble très improbable. Nous nous attendons à ce que les banques centrales réduisent leurs mesures d’assouplissement quantitatif au début de l’année, suivies d’une série de hausses de taux d’intérêt modérées, mais mesurées au cours des 24 prochains mois. L’époque de l’argent gratuit semble prendre fin.
Un contexte de hausse des taux d’intérêt devrait freiner la surchauffe de l’économie et de certains secteurs du marché. Cela pourrait signifier que les forts rendements des marchés boursiers observés en 2021 ne se répéteront pas. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, même si cela peut entraîner une certaine volatilité supplémentaire. Un retour à un niveau plus élevé des taux d’intérêt indique un retour à une normalité économique. Une économie ralentie, mais toujours en croissance donne à l’offre la possibilité de rattraper la demande, réduisant ainsi le stress actuel sur les chaînes d’approvisionnement à l’échelle mondiale.
Notre objectif est de vous fournir des rendements réguliers sur le moyen et le long terme. Un rythme de croissance plus lent, mais soutenu et une certaine normalisation des taux d’intérêt créeront un environnement qui convient le mieux à notre style et à notre approche de placement. Inévitablement, les flux de fonds délaisseront le petit nombre de sociétés qui ont profité de l’élan, à la recherche d’évaluations plus raisonnables, soutenues par des données fondamentales solides. Cela devrait se traduire par un plus grand nombre de sociétés contribuant au rendement global, signe d’un marché plus sain.
Notre société demeure dans une période difficile, notamment en ce qui concerne la santé publique et le bien-être psychologique. Malgré ces défis, nous demeurons constructifs envers l’horizon de placement qui nous attend. Nos meilleurs vœux de santé et de bonheur pour l’année 2022.