Cette année a été difficile pour les marchés financiers. L’inflation continue d’atteindre des niveaux inégalés depuis des décennies. La guerre de la Russie contre l’Ukraine a exacerbé ce scénario en perturbant les approvisionnements agricoles et énergétiques. La réduction de l’inflation est une tâche délicate qui ne se fait pas du jour au lendemain. Les banques centrales continuent de contracter la masse monétaire et d’augmenter les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation. Cette politique monétaire complexe, mais nécessaire, se poursuivra probablement tout au long de cette année et jusqu’en 2023.
La hausse des taux d’intérêt a une incidence négative sur plusieurs catégories de placements. En outre, elle a un effet modérateur sur l’économie et permet de rétablir l’équilibre des excédents. Le risque cependant serait d’aller trop loin et de plonger l’économie dans une récession. Depuis le début de l’année, l’indice S&P 500 américain a reculé de 16,7 % (en dollars canadiens), tandis que l’indice composé TSX canadien a affiché une baisse de 11,1 %. Ce rendement volatil et négatif devrait se poursuivre pour le reste de l’année.
Malgré ce contexte préoccupant, nous entrevoyons des signes d’amélioration. La surchauffe des marchés de l’habitation ralentit. Les chaînes d’approvisionnement étirées rattrapent leur retard. Les marchés de l’emploi restent tendus; les pays développés connaissant pratiquement le plein emploi. En fait, les pénuries de main-d’œuvre abondent. L’inflation aurait peut-être elle-même déjà atteint un sommet.
Même si l’année est sombre sur le plan du rendement, il est important de se rappeler que les marchés boursiers se tournent vers l’avenir. À un moment donné dans un avenir rapproché, le marché boursier commencera à faire fi d’un taux d’inflation plus faible et nous nous retrouverons dans un des scénarios suivants : une reprise après une récession ou une croissance plus lente, mais plus soutenue.
Notre réaction face à ce contexte consiste à faire ce qui suit : tout d’abord, maintenir des soldes au comptant plus élevés que la normale dans votre portefeuille. Cela permettra de vous prémunir contre les baisses et d’acheter des titres de grandes sociétés à des prix réduits; ensuite, rester concentré sur le long terme et attendre le prochain cycle; enfin, continuer de privilégier des placements dans des sociétés dont les données fondamentales sont robustes. Les sociétés dans lesquelles nous investissons génèrent d’importants flux de trésorerie excédentaires. Par conséquent, bon nombre de ces sociétés versent des dividendes et affichent depuis longtemps des augmentations régulières. En outre, la majorité des hausses de dividendes annoncées au cours de la dernière année ont au moins suivi le rythme de l’inflation.
On obtient des rendements à long terme en conservant ses placements dans des sociétés de grande qualité et en évitant de deviner à quel moment faire son entrée ou sa sortie dans les marchés dans un contexte de volatilité. Une façon de s’assurer d’investir avec succès consiste à suivre cette maxime éprouvée : « Il ne s’agit pas d’anticiper/prévoir le marché, mais d’y rester ».
Nous continuerons de surveiller de près votre portefeuille tout au long de cette période difficile.
Troisième trimestre 2022
Cette année a été difficile pour les marchés financiers. L’inflation continue d’atteindre des niveaux inégalés depuis des décennies. La guerre de la Russie contre l’Ukraine a exacerbé ce scénario en perturbant les approvisionnements agricoles et énergétiques. La réduction de l’inflation est une tâche délicate qui ne se fait pas du jour au lendemain. Les banques centrales continuent de contracter la masse monétaire et d’augmenter les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation. Cette politique monétaire complexe, mais nécessaire, se poursuivra probablement tout au long de cette année et jusqu’en 2023.
La hausse des taux d’intérêt a une incidence négative sur plusieurs catégories de placements. En outre, elle a un effet modérateur sur l’économie et permet de rétablir l’équilibre des excédents. Le risque cependant serait d’aller trop loin et de plonger l’économie dans une récession. Depuis le début de l’année, l’indice S&P 500 américain a reculé de 16,7 % (en dollars canadiens), tandis que l’indice composé TSX canadien a affiché une baisse de 11,1 %. Ce rendement volatil et négatif devrait se poursuivre pour le reste de l’année.
Malgré ce contexte préoccupant, nous entrevoyons des signes d’amélioration. La surchauffe des marchés de l’habitation ralentit. Les chaînes d’approvisionnement étirées rattrapent leur retard. Les marchés de l’emploi restent tendus; les pays développés connaissant pratiquement le plein emploi. En fait, les pénuries de main-d’œuvre abondent. L’inflation aurait peut-être elle-même déjà atteint un sommet.
Même si l’année est sombre sur le plan du rendement, il est important de se rappeler que les marchés boursiers se tournent vers l’avenir. À un moment donné dans un avenir rapproché, le marché boursier commencera à faire fi d’un taux d’inflation plus faible et nous nous retrouverons dans un des scénarios suivants : une reprise après une récession ou une croissance plus lente, mais plus soutenue.
Notre réaction face à ce contexte consiste à faire ce qui suit : tout d’abord, maintenir des soldes au comptant plus élevés que la normale dans votre portefeuille. Cela permettra de vous prémunir contre les baisses et d’acheter des titres de grandes sociétés à des prix réduits; ensuite, rester concentré sur le long terme et attendre le prochain cycle; enfin, continuer de privilégier des placements dans des sociétés dont les données fondamentales sont robustes. Les sociétés dans lesquelles nous investissons génèrent d’importants flux de trésorerie excédentaires. Par conséquent, bon nombre de ces sociétés versent des dividendes et affichent depuis longtemps des augmentations régulières. En outre, la majorité des hausses de dividendes annoncées au cours de la dernière année ont au moins suivi le rythme de l’inflation.
On obtient des rendements à long terme en conservant ses placements dans des sociétés de grande qualité et en évitant de deviner à quel moment faire son entrée ou sa sortie dans les marchés dans un contexte de volatilité. Une façon de s’assurer d’investir avec succès consiste à suivre cette maxime éprouvée : « Il ne s’agit pas d’anticiper/prévoir le marché, mais d’y rester ».
Nous continuerons de surveiller de près votre portefeuille tout au long de cette période difficile.