Le 24 février dernier, la Russie a lancé une invasion brutale et non provoquée de l’Ukraine. À l’exception de la Chine et de quelques alliés russes, le monde a condamné cette attaque.
La stratégie russe, rappelant les conflits tchétchènes et syriens qui consistaient à bombarder des cibles civiles et militaires, a entraîné une crise humanitaire en Europe sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. Cela est réellement troublant tant sur le plan individuel que socio-économique, car les pays européens limitrophes de l’Ukraine ont déjà accueilli plus de quatre millions de réfugiés (10 % de la population ukrainienne). Ce nombre a le potentiel de croître à mesure que les nouvelles de massacres, l’utilisation présumée d’armes chimiques et d’autres atrocités épouvantables font surface.
L’Occident a répondu en frappant la Russie avec des sanctions économiques. Nous nous attendons à ce que l’agression continue de la Russie se heurte à des sanctions croissantes visant à isoler et à entraver davantage son économie. En outre, la poursuite de crimes de guerre potentiels contre les dirigeants russes continuera de définir la Russie comme un État paria. Ces mesures, bien que nécessaires, créeront des pressions inflationnistes supplémentaires sur les coûts des produits de base et les prix des denrées alimentaires. Pour conjurer ces pressions inflationnistes (et potentiellement la stagflation), les banques centrales sont désormais plus motivées à resserrer la masse monétaire. Cela accélérera la hausse des taux d’intérêt.
Cette guerre met encore plus à rude épreuve la chaîne d’approvisionnement mondiale. Pour un pays de sa taille, la Russie présente une économie sous-développée qui repose principalement sur l’exportation de matières premières. Son industrie la plus importante est la production pétrolière et gazière, dont la grande majorité est exportée. La Russie est actuellement le deuxième producteur mondial de pétrole, représentant 11 % de la production mondiale. En outre, c’est le plus grand fournisseur de gaz naturel de l’Union européenne, fournissant 41 % de ses besoins. La Russie est le premier exportateur mondial de blé et, avec l’Ukraine, fournit 29 % des ventes internationales de blé et 80 % de l’huile de tournesol. Enfin, la Russie est un important exportateur d’engrais et de métaux, tels que le nickel, le platine et le palladium. La restriction de ces approvisionnements a déjà entraîné une hausse des prix.
Par conséquent, les marchés financiers sont désormais confrontés à des risques géopolitiques, à l’inflation et à un scénario de hausse des taux d’intérêt; ces éléments ne favorisant pas les marchés boursiers ou les marchés obligataires. D’autre part, l’économie mondiale continue de croître, et certaines économies importantes profitent de la sortie de crise de la pandémie de COVID-19. Les États-Unis et le Canada connaissent une forte demande, des niveaux élevés d’emploi, une production industrielle croissante et une hausse des ventes au détail. Ces facteurs conduisent à de solides résultats trimestriels publiés par les sociétés dans lesquelles nous investissons.
Malgré la vigueur des économies locales et des données fondamentales des sociétés, les risques géopolitiques et macroéconomiques demeurent préoccupants. Par conséquent, nous avons augmenté prudemment le niveau de liquidités dans votre portefeuille. Cette situation offre une certaine protection contre les baisses si la croissance économique stagne ou recule et facilite les occasions d’achat lorsque nous croyons que le moment est venu. Si nos préoccupations sont trop pessimistes, une grande partie de votre portefeuille demeurera investie et bénéficiera d’un rendement accru.
Notre mandat consiste à protéger votre capital pendant les périodes de volatilité et à en accroître la valeur lors des marchés haussiers. Nous croyons que notre stratégie actuelle, qui vise à augmenter les niveaux de liquidités, nous donne l’occasion de faire les deux.
Premier trimestre 2022
Le 24 février dernier, la Russie a lancé une invasion brutale et non provoquée de l’Ukraine. À l’exception de la Chine et de quelques alliés russes, le monde a condamné cette attaque.
La stratégie russe, rappelant les conflits tchétchènes et syriens qui consistaient à bombarder des cibles civiles et militaires, a entraîné une crise humanitaire en Europe sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. Cela est réellement troublant tant sur le plan individuel que socio-économique, car les pays européens limitrophes de l’Ukraine ont déjà accueilli plus de quatre millions de réfugiés (10 % de la population ukrainienne). Ce nombre a le potentiel de croître à mesure que les nouvelles de massacres, l’utilisation présumée d’armes chimiques et d’autres atrocités épouvantables font surface.
L’Occident a répondu en frappant la Russie avec des sanctions économiques. Nous nous attendons à ce que l’agression continue de la Russie se heurte à des sanctions croissantes visant à isoler et à entraver davantage son économie. En outre, la poursuite de crimes de guerre potentiels contre les dirigeants russes continuera de définir la Russie comme un État paria. Ces mesures, bien que nécessaires, créeront des pressions inflationnistes supplémentaires sur les coûts des produits de base et les prix des denrées alimentaires. Pour conjurer ces pressions inflationnistes (et potentiellement la stagflation), les banques centrales sont désormais plus motivées à resserrer la masse monétaire. Cela accélérera la hausse des taux d’intérêt.
Cette guerre met encore plus à rude épreuve la chaîne d’approvisionnement mondiale. Pour un pays de sa taille, la Russie présente une économie sous-développée qui repose principalement sur l’exportation de matières premières. Son industrie la plus importante est la production pétrolière et gazière, dont la grande majorité est exportée. La Russie est actuellement le deuxième producteur mondial de pétrole, représentant 11 % de la production mondiale. En outre, c’est le plus grand fournisseur de gaz naturel de l’Union européenne, fournissant 41 % de ses besoins. La Russie est le premier exportateur mondial de blé et, avec l’Ukraine, fournit 29 % des ventes internationales de blé et 80 % de l’huile de tournesol. Enfin, la Russie est un important exportateur d’engrais et de métaux, tels que le nickel, le platine et le palladium. La restriction de ces approvisionnements a déjà entraîné une hausse des prix.
Par conséquent, les marchés financiers sont désormais confrontés à des risques géopolitiques, à l’inflation et à un scénario de hausse des taux d’intérêt; ces éléments ne favorisant pas les marchés boursiers ou les marchés obligataires. D’autre part, l’économie mondiale continue de croître, et certaines économies importantes profitent de la sortie de crise de la pandémie de COVID-19. Les États-Unis et le Canada connaissent une forte demande, des niveaux élevés d’emploi, une production industrielle croissante et une hausse des ventes au détail. Ces facteurs conduisent à de solides résultats trimestriels publiés par les sociétés dans lesquelles nous investissons.
Malgré la vigueur des économies locales et des données fondamentales des sociétés, les risques géopolitiques et macroéconomiques demeurent préoccupants. Par conséquent, nous avons augmenté prudemment le niveau de liquidités dans votre portefeuille. Cette situation offre une certaine protection contre les baisses si la croissance économique stagne ou recule et facilite les occasions d’achat lorsque nous croyons que le moment est venu. Si nos préoccupations sont trop pessimistes, une grande partie de votre portefeuille demeurera investie et bénéficiera d’un rendement accru.
Notre mandat consiste à protéger votre capital pendant les périodes de volatilité et à en accroître la valeur lors des marchés haussiers. Nous croyons que notre stratégie actuelle, qui vise à augmenter les niveaux de liquidités, nous donne l’occasion de faire les deux.