À la suite de la «grande récession» de 2008-2009, l’économie américaine s’est lentement mais sûrement redressée. Ce redressement a été en grande partie propulsé par la gestion habile de l’assouplissement quantitatif de la Réserve fédérale américaine. Puisque les États-Unis contribuent pour plus de 19 % du produit intérieur brut mondial (« PIB »), sa santé est cruciale pour créer un climat positif d’investissement. Après que le PIB ait affiché un taux de croissance anémique de 1,7 % en 2011, celui-ci s’est amélioré d’environ 2,0 % (annualisé) au cours de l’année de 2012 et devrait être maintenu en 2013.
Dans ce contexte, le marché boursier américain a affiché de bons rendements au cours des deux dernières années. L’indice S&P 500 s’est redressé à son niveau le plus élevé depuis 2007. Pendant cette période, le marché américain a affiché un rendement supérieur par comparaison avec le marché canadien, un revirement par rapport à la décennie précédente. Le marché boursier canadien fortement concentré dans le secteur des ressources a récemment éprouvé des difficultés à la suite du ralentissement de la croissance économique en Chine.
Bien que le climat se soit amélioré aux États-Unis, la situation est loin d’être parfaite. Le chômage est demeuré obstinément élevé, soit à 8,1 %. Curieusement, il y a eu une forte création d’emploi dans le secteur privé. En effet, 415 000 nouveaux emplois nets ont été créés depuis le début de 2009. Ces nouveaux emplois ont été plus que neutralisés par une perte de 700 000 emplois gouvernementaux. Le meilleur endroit en matière de création d’emplois a été l’État de la Californie où 365 000 nouveaux emplois ont été créés à la première moitié de cet exercice.
Le marché de l’habitation aux États-Unis commence à se rétablir de son effondrement dramatique de 2008. Tandis que l’inventaire des maisons invendues est absorbé, les prix, quant à eux, se raffermissent légèrement et quelques nouvelles constructions voient le jour. Le secteur de l’automobile est un autre secteur clé aux États-Unis qui a connu une reprise. Les consommateurs américains ont fait un effort concerté pour rembourser leurs dettes, faisant en sorte que les taux d’épargne sont présentement à leur niveau le plus élevé depuis le début des années 70. Étant donné que les dettes liées aux cartes de crédit sont de plus en plus sous contrôle, certains signes semblent démontrer que les dettes hypothécaires commencent également à être maîtrisées.
Malgré tout, un élément préoccupant se dessine dans un horizon très proche. En effet, alors que la campagne électorale bat son plein, les politiciens à Washington ont décidé d’attendre avant de régler le problème entourant la « falaise fiscale ». Ce terme fait référence à l’expiration prévue des réductions d’impôt de l’ère Bush et aux coupures budgétaires gouvernementales négociées l’année dernière. Dans l’éventualité où ces coupures venaient à expirer le 31 décembre, cette mesure réduirait jusqu’à 5 % le PIB américain, faisant ainsi retourner le pays en récession. Plus précisément, dans le cas de l’expiration des réductions d’impôt, les taux des gains en capital à long terme augmenteraient pour se situer à 23,8 % plutôt qu’à 15 % et les taux marginaux d’impôt sur le revenu bondiraient pour passer de 35 % à 43,4 %, ce qui donnerait lieu à une hausse totale d’impôt de 536 milliards de dollars en 2013, un montant qui ne serait pas disponible pour soutenir la reprise. Après les élections américaines du 6 novembre prochain, les démocrates et les républicains auront environ six semaines pour négocier les termes d’un délai efficace pour ces coupures. Nous croyons qu’ils en arriveront à une entente, mais celle-ci nécessitera probablement une stratégie du bord de l’abîme de dernière minute.
Au cours de l’année dernière, nous avons graduellement augmenté la pondération des actions américaines dans nos portefeuilles. Nous détenons des sociétés américaines qui possèdent des activités d’envergure mondiale, qui génèrent des flux de trésorerie tirés de leurs activités d’exploitation et qui répartissent leurs flux de trésorerie disponibles d’une façon qui est attrayante pour les actionnaires. Nous continuerons à suivre de près les titres des sociétés que nous détenons et à rechercher de nouveaux titres qui correspondent à ce profil.
Troisième trimestre 2012
À la suite de la «grande récession» de 2008-2009, l’économie américaine s’est lentement mais sûrement redressée. Ce redressement a été en grande partie propulsé par la gestion habile de l’assouplissement quantitatif de la Réserve fédérale américaine. Puisque les États-Unis contribuent pour plus de 19 % du produit intérieur brut mondial (« PIB »), sa santé est cruciale pour créer un climat positif d’investissement. Après que le PIB ait affiché un taux de croissance anémique de 1,7 % en 2011, celui-ci s’est amélioré d’environ 2,0 % (annualisé) au cours de l’année de 2012 et devrait être maintenu en 2013.
Dans ce contexte, le marché boursier américain a affiché de bons rendements au cours des deux dernières années. L’indice S&P 500 s’est redressé à son niveau le plus élevé depuis 2007. Pendant cette période, le marché américain a affiché un rendement supérieur par comparaison avec le marché canadien, un revirement par rapport à la décennie précédente. Le marché boursier canadien fortement concentré dans le secteur des ressources a récemment éprouvé des difficultés à la suite du ralentissement de la croissance économique en Chine.
Bien que le climat se soit amélioré aux États-Unis, la situation est loin d’être parfaite. Le chômage est demeuré obstinément élevé, soit à 8,1 %. Curieusement, il y a eu une forte création d’emploi dans le secteur privé. En effet, 415 000 nouveaux emplois nets ont été créés depuis le début de 2009. Ces nouveaux emplois ont été plus que neutralisés par une perte de 700 000 emplois gouvernementaux. Le meilleur endroit en matière de création d’emplois a été l’État de la Californie où 365 000 nouveaux emplois ont été créés à la première moitié de cet exercice.
Le marché de l’habitation aux États-Unis commence à se rétablir de son effondrement dramatique de 2008. Tandis que l’inventaire des maisons invendues est absorbé, les prix, quant à eux, se raffermissent légèrement et quelques nouvelles constructions voient le jour. Le secteur de l’automobile est un autre secteur clé aux États-Unis qui a connu une reprise. Les consommateurs américains ont fait un effort concerté pour rembourser leurs dettes, faisant en sorte que les taux d’épargne sont présentement à leur niveau le plus élevé depuis le début des années 70. Étant donné que les dettes liées aux cartes de crédit sont de plus en plus sous contrôle, certains signes semblent démontrer que les dettes hypothécaires commencent également à être maîtrisées.
Malgré tout, un élément préoccupant se dessine dans un horizon très proche. En effet, alors que la campagne électorale bat son plein, les politiciens à Washington ont décidé d’attendre avant de régler le problème entourant la « falaise fiscale ». Ce terme fait référence à l’expiration prévue des réductions d’impôt de l’ère Bush et aux coupures budgétaires gouvernementales négociées l’année dernière. Dans l’éventualité où ces coupures venaient à expirer le 31 décembre, cette mesure réduirait jusqu’à 5 % le PIB américain, faisant ainsi retourner le pays en récession. Plus précisément, dans le cas de l’expiration des réductions d’impôt, les taux des gains en capital à long terme augmenteraient pour se situer à 23,8 % plutôt qu’à 15 % et les taux marginaux d’impôt sur le revenu bondiraient pour passer de 35 % à 43,4 %, ce qui donnerait lieu à une hausse totale d’impôt de 536 milliards de dollars en 2013, un montant qui ne serait pas disponible pour soutenir la reprise. Après les élections américaines du 6 novembre prochain, les démocrates et les républicains auront environ six semaines pour négocier les termes d’un délai efficace pour ces coupures. Nous croyons qu’ils en arriveront à une entente, mais celle-ci nécessitera probablement une stratégie du bord de l’abîme de dernière minute.
Au cours de l’année dernière, nous avons graduellement augmenté la pondération des actions américaines dans nos portefeuilles. Nous détenons des sociétés américaines qui possèdent des activités d’envergure mondiale, qui génèrent des flux de trésorerie tirés de leurs activités d’exploitation et qui répartissent leurs flux de trésorerie disponibles d’une façon qui est attrayante pour les actionnaires. Nous continuerons à suivre de près les titres des sociétés que nous détenons et à rechercher de nouveaux titres qui correspondent à ce profil.