Un des aspects les plus encourageants de travailler dans le secteur des placements est de pouvoir assister à l’évolution de l’humanité. Le changement se produit constamment et la plupart du temps pour le mieux. Aussi stimulant que cela puisse être, notre défi dans le domaine des placements est de reconnaître et d’accepter ce changement sur une base continue.
En 2016, le Dr Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, a formulé l’hypothèse suivante voulant que nous soyons entrés dans la quatrième révolution industrielle. Quelques années auparavant, des industriels allemands faisaient référence à l’industrie 4.0. Peu importe quand elles ont eu lieu, les révolutions au cours des deux derniers siècles ont permis aux humains d’avancer à un rythme toujours plus rapide. Compte tenu du fait que nous sommes dans la quatrième révolution industrielle, quelles ont été les trois autres révolutions qui nous ont menés jusqu’ici?
La première révolution industrielle a débuté en Europe et en Amérique du Nord au début des années 1800, une époque où le fer, les textiles et les machines à vapeur ont transformé les sociétés agraires et rurales en sociétés industrielles et urbaines. La seconde révolution industrielle qui a suivi, soit entre 1870 et la Première Guerre mondiale, a été celle où la production de l’acier, les produits pétroliers et l’invention de l’électricité ont mené à la production de masse et à une plus grande mobilité. Cette période a aussi contribué à inventer des produits encore utilisés aujourd’hui, notamment les ampoules, les téléphones et les moteurs à combustion interne. La troisième révolution industrielle qui a débuté dans les années 70 a été numérique. Cette révolution a contribué à l’arrivée des ordinateurs personnels, de l’Internet et des technologies de l’information et des communications qui ont évolué rapidement et qui ont radicalement changé le milieu de travail moderne et la façon dont nous vivons.
La quatrième révolution industrielle est la période où la plateforme de numérisation a émergé. Alors que la capacité de collecter et d’analyser des données continue de croître, le potentiel d’automatisation quant à lui a atteint de nouveaux sommets et promet une amélioration de la productivité, de la fiabilité, de la précision et de la sécurité. Ces systèmes pourraient inclure la robotique, l’intelligence artificielle, le logiciel de chaîne de blocs, la nanotechnologie, l’informatique quantique, la biotechnologie, l’impression tridimensionnelle, l’Internet des objets et les véhicules autonomes. Bien que ces technologies aient été conçues pour contribuer à l’efficacité économique, elles représentent ce que certains appellent « l’âge de la seconde machine ». Toute entreprise ou entreprise publique qui ne tient pas compte de ces progrès technologiques le fera à ses risques. Les éléments de la révolution actuelle tourbillonnent ensemble de façon à faire progresser la société à un rythme de plus en plus rapide et contribue à modifier la manière dont les gens, les sociétés et les économies fonctionnent et la façon dont la richesse est créée ou détruite.
On pourrait penser que de tels progrès toucheront uniquement les sociétés industrielles. Rien ne saurait être plus loin de la vérité. Les directeurs des banques ont indiqué que bien que leurs opérations comptent des milliers de succursales bancaires traditionnelles, elles sont des sociétés dont la technologie évolue très rapidement. Tout l’environnement de vente au détail est touché par l’évolution des ventes en ligne. Les constructeurs d’automobiles et autres constructeurs de moyens de transport progresseront ou périront, car la technologie viendra modifier la façon dont les véhicules sont utilisés et alimentés. Les producteurs pétroliers et gaziers augmentent actuellement la production géologique qui n’était plus rentable il y a 15 ans. Les gens vivent plus longtemps et en santé en raison des avancées dans le domaine des soins de santé. La liste est longue.
Aussi vite que les changements puissent se produire, la tendance naturelle de l’être humain est de résister. Cette tendance a été notée lors de l’élection récente des leaders politiques qui favorisent cette résistance. En effet, ils prônent le nationalisme, érigent des barrières commerciales, tentent de ralentir ou de renverser le commerce mondial et protègent les vieilles industries et celles en déclin. Il s’agit d’une pure folie du point de vue économique qui ralentira le rythme de la création de la richesse. Au cours des dernières décennies, c’est la création de la richesse stimulée par la libéralisation des échanges commerciaux qui a permis à une grande partie de la population mondiale à sortir de la pauvreté. La démagogie politique a habituellement un effet contraire.
À long terme, le progrès technologique et la croissance économique prendront le dessus et le monde s’enrichira et deviendra plus efficace. En attendant toutefois, nous ne pouvons ignorer les risques politiques qui, à l’heure actuelle, envahissent notre environnement. Nous naviguerons cet environnement de façon prudente d’ici les prochains mois.
Deuxième trimestre 2018
Un des aspects les plus encourageants de travailler dans le secteur des placements est de pouvoir assister à l’évolution de l’humanité. Le changement se produit constamment et la plupart du temps pour le mieux. Aussi stimulant que cela puisse être, notre défi dans le domaine des placements est de reconnaître et d’accepter ce changement sur une base continue.
En 2016, le Dr Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, a formulé l’hypothèse suivante voulant que nous soyons entrés dans la quatrième révolution industrielle. Quelques années auparavant, des industriels allemands faisaient référence à l’industrie 4.0. Peu importe quand elles ont eu lieu, les révolutions au cours des deux derniers siècles ont permis aux humains d’avancer à un rythme toujours plus rapide. Compte tenu du fait que nous sommes dans la quatrième révolution industrielle, quelles ont été les trois autres révolutions qui nous ont menés jusqu’ici?
La première révolution industrielle a débuté en Europe et en Amérique du Nord au début des années 1800, une époque où le fer, les textiles et les machines à vapeur ont transformé les sociétés agraires et rurales en sociétés industrielles et urbaines. La seconde révolution industrielle qui a suivi, soit entre 1870 et la Première Guerre mondiale, a été celle où la production de l’acier, les produits pétroliers et l’invention de l’électricité ont mené à la production de masse et à une plus grande mobilité. Cette période a aussi contribué à inventer des produits encore utilisés aujourd’hui, notamment les ampoules, les téléphones et les moteurs à combustion interne. La troisième révolution industrielle qui a débuté dans les années 70 a été numérique. Cette révolution a contribué à l’arrivée des ordinateurs personnels, de l’Internet et des technologies de l’information et des communications qui ont évolué rapidement et qui ont radicalement changé le milieu de travail moderne et la façon dont nous vivons.
La quatrième révolution industrielle est la période où la plateforme de numérisation a émergé. Alors que la capacité de collecter et d’analyser des données continue de croître, le potentiel d’automatisation quant à lui a atteint de nouveaux sommets et promet une amélioration de la productivité, de la fiabilité, de la précision et de la sécurité. Ces systèmes pourraient inclure la robotique, l’intelligence artificielle, le logiciel de chaîne de blocs, la nanotechnologie, l’informatique quantique, la biotechnologie, l’impression tridimensionnelle, l’Internet des objets et les véhicules autonomes. Bien que ces technologies aient été conçues pour contribuer à l’efficacité économique, elles représentent ce que certains appellent « l’âge de la seconde machine ». Toute entreprise ou entreprise publique qui ne tient pas compte de ces progrès technologiques le fera à ses risques. Les éléments de la révolution actuelle tourbillonnent ensemble de façon à faire progresser la société à un rythme de plus en plus rapide et contribue à modifier la manière dont les gens, les sociétés et les économies fonctionnent et la façon dont la richesse est créée ou détruite.
On pourrait penser que de tels progrès toucheront uniquement les sociétés industrielles. Rien ne saurait être plus loin de la vérité. Les directeurs des banques ont indiqué que bien que leurs opérations comptent des milliers de succursales bancaires traditionnelles, elles sont des sociétés dont la technologie évolue très rapidement. Tout l’environnement de vente au détail est touché par l’évolution des ventes en ligne. Les constructeurs d’automobiles et autres constructeurs de moyens de transport progresseront ou périront, car la technologie viendra modifier la façon dont les véhicules sont utilisés et alimentés. Les producteurs pétroliers et gaziers augmentent actuellement la production géologique qui n’était plus rentable il y a 15 ans. Les gens vivent plus longtemps et en santé en raison des avancées dans le domaine des soins de santé. La liste est longue.
Aussi vite que les changements puissent se produire, la tendance naturelle de l’être humain est de résister. Cette tendance a été notée lors de l’élection récente des leaders politiques qui favorisent cette résistance. En effet, ils prônent le nationalisme, érigent des barrières commerciales, tentent de ralentir ou de renverser le commerce mondial et protègent les vieilles industries et celles en déclin. Il s’agit d’une pure folie du point de vue économique qui ralentira le rythme de la création de la richesse. Au cours des dernières décennies, c’est la création de la richesse stimulée par la libéralisation des échanges commerciaux qui a permis à une grande partie de la population mondiale à sortir de la pauvreté. La démagogie politique a habituellement un effet contraire.
À long terme, le progrès technologique et la croissance économique prendront le dessus et le monde s’enrichira et deviendra plus efficace. En attendant toutefois, nous ne pouvons ignorer les risques politiques qui, à l’heure actuelle, envahissent notre environnement. Nous naviguerons cet environnement de façon prudente d’ici les prochains mois.