La COVID-19 entame sa deuxième année alors que les nouveaux variants font pression sur les systèmes de soins de santé à l’échelle mondiale et que les gouvernements réagissent en imposant divers niveaux de confinement. Même s’il peut être difficile de voir la lumière au bout du tunnel, le déploiement progressif des vaccins permettra le retour à un semblant de normalité. Grâce à cela, le monde rouvrira et la croissance économique mondiale reprendra. Même si nous ne savons pas exactement quand les « vaccins dans les bras » finiront par dépasser la propagation de la COVID-19, nous pensons qu’il est prudent de positionner votre portefeuille en prévision d’une éventuelle reprise économique. Nous nous attendons à ce que cette reprise soit menée par des sociétés performantes en début de cycle et nous nous sommes donc assurés que votre portefeuille possède une exposition importante envers les secteurs industriels, technologiques et énergétiques (énergie conventionnelle ou renouvelable).
Le secteur de l’énergie aura été l’un des secteurs les plus durement touchés au cours de cette pandémie. Avec la fermeture d’une grande partie de l’économie mondiale, la demande pour le pétrole brut a rapidement chuté, passant de 101 millions de barils par jour à un creux de 81 millions par jour il y a un an. Cette baisse rapide reflète l’effet immédiat de la baisse de la demande pour le carburant de transport et les utilisations industrielles. L’industrie de l’énergie à base de carbone a fait face à sa propre « tempête parfaite » alors qu’elle luttait contre une baisse de la demande, des coûts élevés et se retrouvait du mauvais côté de l’opinion populaire et du débat politique.
En Amérique du Nord, la plus grande utilisation d’énergie est la production d’électricité, secteur qui représente 37 % de la demande globale, suivie des secteurs du transport (28 %) et industriel (24 %). Selon l’Energy Information Administration des États-Unis, il est prévu que la demande d’énergie pour soutenir la production d’électricité et les utilisations industrielles au cours des 30 prochaines années augmentera régulièrement, tandis que la demande en matière de transports diminuera légèrement.
Dans un monde idéal, le secteur de l’énergie renouvelable se développerait rapidement et pourrait fournir une énergie propre pour alimenter la planète. Cependant, ce n’est pas aussi simple ou facile. L’énergie renouvelable n’en est qu’à ses débuts; elle doit relever des défis pour se développer et réduire ses coûts afin de concurrencer efficacement avec d’autres sources d’énergie plus fiables. Comme partout ailleurs, la technologie continue d’évoluer et de s’améliorer, mais de façon réaliste, cela pourrait prendre encore 30 ans avant que nous puissions remplacer l’énergie à base de carbone.
Le monde d’aujourd’hui continue de fonctionner principalement au pétrole et au gaz, ainsi qu’au charbon. L’économie moderne se caractérise par une électrification croissante, qui se traduit par une augmentation rapide de la demande d’électricité. La production d’électricité au charbon est rapidement remplacée par le gaz naturel et l’énergie renouvelable. Bien que l’énergie renouvelable ne puisse pas encore rivaliser avec le gaz, la bonne nouvelle est que le gaz naturel émet de 50 à 60 % moins de carbone que le charbon. Alors que le monde passera à l’énergie renouvelable pour remplacer le charbon au fil du temps, le gaz naturel comblera l’écart. Les secteurs pétrolier et gazier conventionnels resteront en activité dans un avenir prévisible. Il est important de noter que ces secteurs font des progrès en matière de réduction de leur intensité d’émission alors que la technologie dans des domaines tels que l’efficacité énergétique et la capture du carbone continue de progresser. À court terme, la reprise de l’économie entrainera une forte demande pour le carburant de transport, car la grande majorité des véhicules continueront d’être alimentés à l’essence. Entre-temps, l’avenir du gaz naturel semble prometteur, car il sert de combustible de transition jusqu’à ce que l’éolien, le solaire et l’hydroélectricité puissent jouer un rôle dominant dans ce paysage énergétique en évolution.
Premier trimestre 2021
La COVID-19 entame sa deuxième année alors que les nouveaux variants font pression sur les systèmes de soins de santé à l’échelle mondiale et que les gouvernements réagissent en imposant divers niveaux de confinement. Même s’il peut être difficile de voir la lumière au bout du tunnel, le déploiement progressif des vaccins permettra le retour à un semblant de normalité. Grâce à cela, le monde rouvrira et la croissance économique mondiale reprendra. Même si nous ne savons pas exactement quand les « vaccins dans les bras » finiront par dépasser la propagation de la COVID-19, nous pensons qu’il est prudent de positionner votre portefeuille en prévision d’une éventuelle reprise économique. Nous nous attendons à ce que cette reprise soit menée par des sociétés performantes en début de cycle et nous nous sommes donc assurés que votre portefeuille possède une exposition importante envers les secteurs industriels, technologiques et énergétiques (énergie conventionnelle ou renouvelable).
Le secteur de l’énergie aura été l’un des secteurs les plus durement touchés au cours de cette pandémie. Avec la fermeture d’une grande partie de l’économie mondiale, la demande pour le pétrole brut a rapidement chuté, passant de 101 millions de barils par jour à un creux de 81 millions par jour il y a un an. Cette baisse rapide reflète l’effet immédiat de la baisse de la demande pour le carburant de transport et les utilisations industrielles. L’industrie de l’énergie à base de carbone a fait face à sa propre « tempête parfaite » alors qu’elle luttait contre une baisse de la demande, des coûts élevés et se retrouvait du mauvais côté de l’opinion populaire et du débat politique.
En Amérique du Nord, la plus grande utilisation d’énergie est la production d’électricité, secteur qui représente 37 % de la demande globale, suivie des secteurs du transport (28 %) et industriel (24 %). Selon l’Energy Information Administration des États-Unis, il est prévu que la demande d’énergie pour soutenir la production d’électricité et les utilisations industrielles au cours des 30 prochaines années augmentera régulièrement, tandis que la demande en matière de transports diminuera légèrement.
Dans un monde idéal, le secteur de l’énergie renouvelable se développerait rapidement et pourrait fournir une énergie propre pour alimenter la planète. Cependant, ce n’est pas aussi simple ou facile. L’énergie renouvelable n’en est qu’à ses débuts; elle doit relever des défis pour se développer et réduire ses coûts afin de concurrencer efficacement avec d’autres sources d’énergie plus fiables. Comme partout ailleurs, la technologie continue d’évoluer et de s’améliorer, mais de façon réaliste, cela pourrait prendre encore 30 ans avant que nous puissions remplacer l’énergie à base de carbone.
Le monde d’aujourd’hui continue de fonctionner principalement au pétrole et au gaz, ainsi qu’au charbon. L’économie moderne se caractérise par une électrification croissante, qui se traduit par une augmentation rapide de la demande d’électricité. La production d’électricité au charbon est rapidement remplacée par le gaz naturel et l’énergie renouvelable. Bien que l’énergie renouvelable ne puisse pas encore rivaliser avec le gaz, la bonne nouvelle est que le gaz naturel émet de 50 à 60 % moins de carbone que le charbon. Alors que le monde passera à l’énergie renouvelable pour remplacer le charbon au fil du temps, le gaz naturel comblera l’écart. Les secteurs pétrolier et gazier conventionnels resteront en activité dans un avenir prévisible. Il est important de noter que ces secteurs font des progrès en matière de réduction de leur intensité d’émission alors que la technologie dans des domaines tels que l’efficacité énergétique et la capture du carbone continue de progresser. À court terme, la reprise de l’économie entrainera une forte demande pour le carburant de transport, car la grande majorité des véhicules continueront d’être alimentés à l’essence. Entre-temps, l’avenir du gaz naturel semble prometteur, car il sert de combustible de transition jusqu’à ce que l’éolien, le solaire et l’hydroélectricité puissent jouer un rôle dominant dans ce paysage énergétique en évolution.