À la fin du mois de juin, les électeurs au Royaume-Uni ont voté pour 52 % en faveur d’une sortie de l’Union européenne. Ce résultat a défié les sondages et surpris les investisseurs. Les marchés boursiers mondiaux, quant à eux, ont tout de suite réagi de façon négative, ce qui a donné lieu à deux journées boursières en baisse. Cette réaction initiale du marché a signalé une réelle aversion pour l’incertitude, mais ce recul a toutefois été de courte durée, car les marchés se sont redressés juste avant la fin du trimestre.
Le vote en faveur du Brexit a contribué à déstabiliser aussitôt le gouvernement britannique et, à plus long terme, menacer L’Union européenne. Si les Britanniques peuvent quitter l’UE, est-ce que d’autres membres voudront aussi le faire? Il semble que le vote concerne deux problèmes distincts : le libre-échange et l’immigration. Nous croyons que le libre-échange est essentiel au développement économique, à l’efficacité et à la productivité d’une économie mondiale. Un pays moderne et développé, comme le Royaume-Uni, qui tourne son dos au libre-échange est une erreur. Si l’immigration est un problème réel, alors il est dommage qu’il ne soit pas en mesure de le résoudre seul.
Le vote du Brexit ne représente pas un événement majeur pour les types de sociétés nord-américaines dans lesquelles nous investissons. En outre, l’économie du R.-U. est relativement petite et compte pour seulement 1,4 % du PIB mondial. Qui plus est, le revenu généré par les sociétés américaines au R.-U. qui font partie de l’indice S&P 500 compte pour seulement 3 %. Enfin, nous n’investissons pas présentement dans des sociétés ouvertes du R.-U. ou dans des sociétés dont un montant important de leur revenu provient de cette économie.
Cela dit, le vote du Brexit est un vote important du point de vue philosophique. Au cours des 30 dernières années, les pays développés ont conclu entre eux un certain nombre d’accords de libre-échange, ce qui a donné lieu à des résultats économiques positifs. Des accords de libre-échange ont également été conclus pour des pays qui aspirent au développement, comme le Mexique, et qui en ont eux aussi tiré profit. L’Union européenne a été un effort ambitieux visant à créer une Europe occidentale et centrale et former une zone pour permettre le libre-échange des biens et de la main d’œuvre. Tenter de mettre un terme à cet arrangement signifierait de revenir en arrière.
Comme nous l’avons mentionné ci-dessus, il y a peu de répercussions pour les sociétés dans lesquelles nous investissons. Les données révèlent que l’économie nord-américaine continuera de croître et pourrait même s’accélérer au cours du second semestre de 2016 et en 2017. Des signes d’expansion de la marge pour nos sociétés américaines contribueront à faire croître davantage les bénéfices et les flux de trésorerie. Le seul bémol que nous prévoyons est l’appréciation du dollar américain (alors que la valeur de la livre sterling s’affaiblit) qui causera de légers vents contraires aux exportations américaines.
Sur la scène canadienne, l’économie s’est légèrement redressée au cours de la première moitié de 2016, principalement à cause du raffermissement du prix du pétrole. Même si cette situation ne contribuera pas à créer de nouveaux emplois dans l’Ouest canadien, elle laisse tout de même entrevoir que le pire du récent effondrement est derrière nous.
Notre philosophie qui consiste à investir pour vous dans des sociétés ouvertes demeure la même. Nous continuons à rechercher des sociétés qui possèdent des flux de trésorerie croissants générés par leurs activités d’exploitation et qui répartissent de façon judicieuse leurs flux de trésorerie disponibles. Bien qu’en 2016, le rendement des marchés boursiers ait été relativement stable, nous croyons que l’amélioration des facteurs fondamentaux des sociétés que nous suivons pourrait donner lieu à un meilleur rendement pour le reste de l’année.
Deuxième trimestre 2016
À la fin du mois de juin, les électeurs au Royaume-Uni ont voté pour 52 % en faveur d’une sortie de l’Union européenne. Ce résultat a défié les sondages et surpris les investisseurs. Les marchés boursiers mondiaux, quant à eux, ont tout de suite réagi de façon négative, ce qui a donné lieu à deux journées boursières en baisse. Cette réaction initiale du marché a signalé une réelle aversion pour l’incertitude, mais ce recul a toutefois été de courte durée, car les marchés se sont redressés juste avant la fin du trimestre.
Le vote en faveur du Brexit a contribué à déstabiliser aussitôt le gouvernement britannique et, à plus long terme, menacer L’Union européenne. Si les Britanniques peuvent quitter l’UE, est-ce que d’autres membres voudront aussi le faire? Il semble que le vote concerne deux problèmes distincts : le libre-échange et l’immigration. Nous croyons que le libre-échange est essentiel au développement économique, à l’efficacité et à la productivité d’une économie mondiale. Un pays moderne et développé, comme le Royaume-Uni, qui tourne son dos au libre-échange est une erreur. Si l’immigration est un problème réel, alors il est dommage qu’il ne soit pas en mesure de le résoudre seul.
Le vote du Brexit ne représente pas un événement majeur pour les types de sociétés nord-américaines dans lesquelles nous investissons. En outre, l’économie du R.-U. est relativement petite et compte pour seulement 1,4 % du PIB mondial. Qui plus est, le revenu généré par les sociétés américaines au R.-U. qui font partie de l’indice S&P 500 compte pour seulement 3 %. Enfin, nous n’investissons pas présentement dans des sociétés ouvertes du R.-U. ou dans des sociétés dont un montant important de leur revenu provient de cette économie.
Cela dit, le vote du Brexit est un vote important du point de vue philosophique. Au cours des 30 dernières années, les pays développés ont conclu entre eux un certain nombre d’accords de libre-échange, ce qui a donné lieu à des résultats économiques positifs. Des accords de libre-échange ont également été conclus pour des pays qui aspirent au développement, comme le Mexique, et qui en ont eux aussi tiré profit. L’Union européenne a été un effort ambitieux visant à créer une Europe occidentale et centrale et former une zone pour permettre le libre-échange des biens et de la main d’œuvre. Tenter de mettre un terme à cet arrangement signifierait de revenir en arrière.
Comme nous l’avons mentionné ci-dessus, il y a peu de répercussions pour les sociétés dans lesquelles nous investissons. Les données révèlent que l’économie nord-américaine continuera de croître et pourrait même s’accélérer au cours du second semestre de 2016 et en 2017. Des signes d’expansion de la marge pour nos sociétés américaines contribueront à faire croître davantage les bénéfices et les flux de trésorerie. Le seul bémol que nous prévoyons est l’appréciation du dollar américain (alors que la valeur de la livre sterling s’affaiblit) qui causera de légers vents contraires aux exportations américaines.
Sur la scène canadienne, l’économie s’est légèrement redressée au cours de la première moitié de 2016, principalement à cause du raffermissement du prix du pétrole. Même si cette situation ne contribuera pas à créer de nouveaux emplois dans l’Ouest canadien, elle laisse tout de même entrevoir que le pire du récent effondrement est derrière nous.
Notre philosophie qui consiste à investir pour vous dans des sociétés ouvertes demeure la même. Nous continuons à rechercher des sociétés qui possèdent des flux de trésorerie croissants générés par leurs activités d’exploitation et qui répartissent de façon judicieuse leurs flux de trésorerie disponibles. Bien qu’en 2016, le rendement des marchés boursiers ait été relativement stable, nous croyons que l’amélioration des facteurs fondamentaux des sociétés que nous suivons pourrait donner lieu à un meilleur rendement pour le reste de l’année.