En 2010, le marché des actions en Amérique du Nord a continué à se redresser. Le marché des actions canadien a affiché un rendement total de 17,6 %, propulsé en grande partie par les actions de sociétés du secteur minier, plus particulièrement le secteur des métaux de base et le secteur aurifère. En dollars canadiens, l’indice S&P 500 aux États-Unis a également affiché de bons résultats en augmentant de 9,3 % pour l’année.
Le marché des actions à l’extérieur de l’Amérique du Nord s’est moins bien comporté au cours de la même période. Les marchés du Royaume-Uni et de l’Allemagne, en dollars canadiens, ont progressé de seulement 2 %, tandis que les marchés internationaux (indice EAFE) ont affiché des résultats légèrement meilleurs, soit une augmentation de 2,7 % selon les mêmes conditions. Visiblement, les marchés européens ont été négativement touchés par la crise fiscale nuisant à leurs plus faibles membres et dont l’indice européen MSCI a connu un recul 4 %. Les rendements des marchés en développement ont été mitigés, car ceux de Hong Kong et de Shanghai ont reculé de respectivement 0,5 % et 15 %, tandis que ceux de la Corée et de Singapour ont affiché des gains de respectivement 19 % et 14 %, reflétant leurs marchés axés sur le secteur industriel et de l’exportation.
Nous demeurons optimistes quant à l’économie nord-américaine et ses marchés boursiers. Aux États-Unis, les indicateurs avancés pointent vers une activité économique améliorée. Malheureusement, le taux de chômage demeure obstinément élevé, soit à environ 10 %. Toutefois, il est important de noter qu’il s’agit d’un indicateur retardé et non d’un indicateur avancé. Aussitôt que l’économie continuera à prendre de la vitesse, le scénario d’emploi s’améliorera.
Comme nous en avons déjà parlé auparavant, nous continuons à être prudents quant à la taille relativement petite et le caractère déséquilibré du marché des actions canadien. Bien que l’or ait certainement été très solide compte tenu de l’incertitude face au dollar américain, cette tendance pourrait avoir atteint un sommet. Tandis que l’économie américaine se redresse et que sa devise regagne de la crédibilité, l’appétit pour l’or (et pour les actions du secteur aurifère) s’apaisera. Nous croyons que les paramètres des métaux de base (plus particulièrement le charbon, le minerai de fer et le cuivre) sont plus attrayants, car ils tirent avantage de l’expansion économique en Asie et ailleurs.
Nous nous attendons à ce que le marché des actions continue d’afficher des rendements positifs en 2011, bien que d’une façon plus équilibrée. Nous avons tenu compte de cette perspective dans nos portefeuilles et continuerons d’ajuster notre tir au cours de la nouvelle année.
Janvier 2011
En 2010, le marché des actions en Amérique du Nord a continué à se redresser. Le marché des actions canadien a affiché un rendement total de 17,6 %, propulsé en grande partie par les actions de sociétés du secteur minier, plus particulièrement le secteur des métaux de base et le secteur aurifère. En dollars canadiens, l’indice S&P 500 aux États-Unis a également affiché de bons résultats en augmentant de 9,3 % pour l’année.
Le marché des actions à l’extérieur de l’Amérique du Nord s’est moins bien comporté au cours de la même période. Les marchés du Royaume-Uni et de l’Allemagne, en dollars canadiens, ont progressé de seulement 2 %, tandis que les marchés internationaux (indice EAFE) ont affiché des résultats légèrement meilleurs, soit une augmentation de 2,7 % selon les mêmes conditions. Visiblement, les marchés européens ont été négativement touchés par la crise fiscale nuisant à leurs plus faibles membres et dont l’indice européen MSCI a connu un recul 4 %. Les rendements des marchés en développement ont été mitigés, car ceux de Hong Kong et de Shanghai ont reculé de respectivement 0,5 % et 15 %, tandis que ceux de la Corée et de Singapour ont affiché des gains de respectivement 19 % et 14 %, reflétant leurs marchés axés sur le secteur industriel et de l’exportation.
Nous demeurons optimistes quant à l’économie nord-américaine et ses marchés boursiers. Aux États-Unis, les indicateurs avancés pointent vers une activité économique améliorée. Malheureusement, le taux de chômage demeure obstinément élevé, soit à environ 10 %. Toutefois, il est important de noter qu’il s’agit d’un indicateur retardé et non d’un indicateur avancé. Aussitôt que l’économie continuera à prendre de la vitesse, le scénario d’emploi s’améliorera.
Comme nous en avons déjà parlé auparavant, nous continuons à être prudents quant à la taille relativement petite et le caractère déséquilibré du marché des actions canadien. Bien que l’or ait certainement été très solide compte tenu de l’incertitude face au dollar américain, cette tendance pourrait avoir atteint un sommet. Tandis que l’économie américaine se redresse et que sa devise regagne de la crédibilité, l’appétit pour l’or (et pour les actions du secteur aurifère) s’apaisera. Nous croyons que les paramètres des métaux de base (plus particulièrement le charbon, le minerai de fer et le cuivre) sont plus attrayants, car ils tirent avantage de l’expansion économique en Asie et ailleurs.
Nous nous attendons à ce que le marché des actions continue d’afficher des rendements positifs en 2011, bien que d’une façon plus équilibrée. Nous avons tenu compte de cette perspective dans nos portefeuilles et continuerons d’ajuster notre tir au cours de la nouvelle année.