Jusqu’à ce jour cette année, le rendement des marchés boursiers en Amérique du Nord a été résolument terne. Au cours de la première moitié de 2011, l’indice TSX au Canada a été essentiellement stable, tandis que l’indice S&P 500 a progressé d’un pourcentage modeste de 2,5 % en dollars canadiens.
Pour paraphraser Yogi Berra : « C’est encore une fois du déjà vu », car ces deux derniers mois se sont avérés être un rappel des mois de mai et juin 2010. Le sentiment négatif des marchés boursiers mondiaux a été alimenté par les préoccupations entourant la croissance plus lente en Chine, la contagion financière de la zone euro et la durabilité de la reprise économique aux États-Unis. Compte tenu de ce contexte plutôt familier, il est bon de se rappeler que la deuxième moitié de l’an dernier a été caractérisée par un rendement solide de la Bourse.
Selon nous, cette situation n’est pas préoccupante. Commençons tout d’abord par aborder le sentiment négatif.
La croissance économique en Chine semble ralentir, ce qui n’est pas indésirable. La modération de la croissance aide à contrôler le rythme de l’inflation et permet de freiner l’augmentation du prix des ressources, telles que le cuivre, le charbon et le pétrole. La croissance contrôlée et durable en Chine est préférable à la création d’une bulle et de son éclatement par la suite. L’interconnexion des temps modernes entre les pays ferait en sorte qu’un effondrement économique en Chine aurait des conséquences négatives à l’échelle mondiale. Or, selon nous, une croissance économique plus lente est un élément positif.
L’Union européenne est un gâchis. Les difficultés financières des pays, tels que la Grèce, l’Irlande et le Portugal pointent tous vers la faiblesse fondamentale de l’euro. Bien qu’une monnaie commune et qu’une union économique favorisent les échanges en permettant d’enrayer les barrières commerciales et le change, elles ne servent toutefois pas de « soupape » à la dévaluation monétaire des pays incapables de bien gérer leurs finances. Le succès à long terme de l’Union européenne dépend de sa capacité à faire appliquer une discipline financière à ses membres économiquement plus faibles. La volonté d’accomplir cette tâche entre les pays économiquement plus solides et plus faibles de l’Union européenne est évidente. Bien qu’en ce sens, l’Europe semble désordonnée, nous croyons qu’elle est sur la bonne voie.
Des préoccupations demeurent quant à la durabilité de la croissance économique aux États-Unis et la possibilité qu’elle se dirige vers une récession à « double creux ». Le président de la Réserve fédérale aux États-Unis, Ben Bernanke, a récemment annoncé que la banque centrale est d’avis que la croissance américaine ralentit, mais a également prédit qu’elle ne s’attend pas à ce que l’économie entre de nouveau en récession. Plusieurs éléments indiquent que l’économie américaine continue à éprouver des difficultés. Le taux de chômage obstinément élevé ainsi que les niveaux records de la dette publique continuent de nuire à l’environnement économique. Toutefois, plusieurs éléments positifs sont également présents. En effet, pour la première fois depuis des décennies, la dette à la consommation diminue. Les consommateurs évitent la catastrophe et commencent à rembourser leur carte de crédit et leur dette hypothécaire. De plus, les États-Unis continuent de dominer le monde en matière d’innovation et l’exporte avec succès à l’échelle mondiale. Ceci est particulièrement le cas pour la technologie. Enfin, l’industrie traditionnelle d’exportation fait profiter le pays en raison de la valeur relativement faible du dollar américain. Bien que la situation économique continue à être difficile aux États-Unis, nous continuons de croire que le pays connaîtra une reprise stable, même si celle-ci est lente.
En ce qui a trait à nos portefeuilles, nous continuons de mettre l’accent sur les thèmes suivants : Nous croyons que le dollar canadien historiquement solide nous donne l’occasion d’acheter des titres provenant d’excellentes sociétés américaines et étrangères. À ce titre, nous avons augmenté l’année passée le nombre d’actions libellées en dollars américains, ce qui nous a permis de récompenser nos investisseurs au cours de la première moitié de 2011. De plus, nous croyons que l’expansion actuelle de l’économie mondiale continuera à être avantageuse pour les produits dérivés de matières premières. Ainsi, nous nous concentrons sur les sociétés productrices d’énergie et de métaux de base. Enfin, nous croyons que l’innovation technologique est la clé de la création de la valeur réelle. L’innovation peut prendre plusieurs formes. Par exemple, elle peut aider une société, telle que la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, à exploiter ses activités de manière encore plus efficace, elle peut contribuer à ce que l’industrie de l’énergie débloque des réserves auparavant inatteignables provenant des roches-réservoirs étanches ou elle peut participer au développement de l’infrastructure de l’Ancien Monde et du Nouveau Monde. Comme toujours, nous continuons d’opter pour des placements dans des sociétés qui génèrent des flux de trésorerie solides et croissants et qui privilégient une approche disciplinée dans la gestion de ceux-ci.
Juillet 2011
Jusqu’à ce jour cette année, le rendement des marchés boursiers en Amérique du Nord a été résolument terne. Au cours de la première moitié de 2011, l’indice TSX au Canada a été essentiellement stable, tandis que l’indice S&P 500 a progressé d’un pourcentage modeste de 2,5 % en dollars canadiens.
Pour paraphraser Yogi Berra : « C’est encore une fois du déjà vu », car ces deux derniers mois se sont avérés être un rappel des mois de mai et juin 2010. Le sentiment négatif des marchés boursiers mondiaux a été alimenté par les préoccupations entourant la croissance plus lente en Chine, la contagion financière de la zone euro et la durabilité de la reprise économique aux États-Unis. Compte tenu de ce contexte plutôt familier, il est bon de se rappeler que la deuxième moitié de l’an dernier a été caractérisée par un rendement solide de la Bourse.
Selon nous, cette situation n’est pas préoccupante. Commençons tout d’abord par aborder le sentiment négatif.
La croissance économique en Chine semble ralentir, ce qui n’est pas indésirable. La modération de la croissance aide à contrôler le rythme de l’inflation et permet de freiner l’augmentation du prix des ressources, telles que le cuivre, le charbon et le pétrole. La croissance contrôlée et durable en Chine est préférable à la création d’une bulle et de son éclatement par la suite. L’interconnexion des temps modernes entre les pays ferait en sorte qu’un effondrement économique en Chine aurait des conséquences négatives à l’échelle mondiale. Or, selon nous, une croissance économique plus lente est un élément positif.
L’Union européenne est un gâchis. Les difficultés financières des pays, tels que la Grèce, l’Irlande et le Portugal pointent tous vers la faiblesse fondamentale de l’euro. Bien qu’une monnaie commune et qu’une union économique favorisent les échanges en permettant d’enrayer les barrières commerciales et le change, elles ne servent toutefois pas de « soupape » à la dévaluation monétaire des pays incapables de bien gérer leurs finances. Le succès à long terme de l’Union européenne dépend de sa capacité à faire appliquer une discipline financière à ses membres économiquement plus faibles. La volonté d’accomplir cette tâche entre les pays économiquement plus solides et plus faibles de l’Union européenne est évidente. Bien qu’en ce sens, l’Europe semble désordonnée, nous croyons qu’elle est sur la bonne voie.
Des préoccupations demeurent quant à la durabilité de la croissance économique aux États-Unis et la possibilité qu’elle se dirige vers une récession à « double creux ». Le président de la Réserve fédérale aux États-Unis, Ben Bernanke, a récemment annoncé que la banque centrale est d’avis que la croissance américaine ralentit, mais a également prédit qu’elle ne s’attend pas à ce que l’économie entre de nouveau en récession. Plusieurs éléments indiquent que l’économie américaine continue à éprouver des difficultés. Le taux de chômage obstinément élevé ainsi que les niveaux records de la dette publique continuent de nuire à l’environnement économique. Toutefois, plusieurs éléments positifs sont également présents. En effet, pour la première fois depuis des décennies, la dette à la consommation diminue. Les consommateurs évitent la catastrophe et commencent à rembourser leur carte de crédit et leur dette hypothécaire. De plus, les États-Unis continuent de dominer le monde en matière d’innovation et l’exporte avec succès à l’échelle mondiale. Ceci est particulièrement le cas pour la technologie. Enfin, l’industrie traditionnelle d’exportation fait profiter le pays en raison de la valeur relativement faible du dollar américain. Bien que la situation économique continue à être difficile aux États-Unis, nous continuons de croire que le pays connaîtra une reprise stable, même si celle-ci est lente.
En ce qui a trait à nos portefeuilles, nous continuons de mettre l’accent sur les thèmes suivants : Nous croyons que le dollar canadien historiquement solide nous donne l’occasion d’acheter des titres provenant d’excellentes sociétés américaines et étrangères. À ce titre, nous avons augmenté l’année passée le nombre d’actions libellées en dollars américains, ce qui nous a permis de récompenser nos investisseurs au cours de la première moitié de 2011. De plus, nous croyons que l’expansion actuelle de l’économie mondiale continuera à être avantageuse pour les produits dérivés de matières premières. Ainsi, nous nous concentrons sur les sociétés productrices d’énergie et de métaux de base. Enfin, nous croyons que l’innovation technologique est la clé de la création de la valeur réelle. L’innovation peut prendre plusieurs formes. Par exemple, elle peut aider une société, telle que la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, à exploiter ses activités de manière encore plus efficace, elle peut contribuer à ce que l’industrie de l’énergie débloque des réserves auparavant inatteignables provenant des roches-réservoirs étanches ou elle peut participer au développement de l’infrastructure de l’Ancien Monde et du Nouveau Monde. Comme toujours, nous continuons d’opter pour des placements dans des sociétés qui génèrent des flux de trésorerie solides et croissants et qui privilégient une approche disciplinée dans la gestion de ceux-ci.