Au cours des derniers jours, il y a eu beaucoup de turbulences sur l’arène politique et sur les marchés boursiers mondiaux. Les politiciens aux États-Unis et en Europe sont aux prises avec une importante dette financière et les marchés boursiers, qui ont reflété cette incertitude, ont reculé.
Les niveaux élevés actuels de dette publique sont les conséquences des dépenses programmées visant à stimuler l’économie et qui ont été créées dans le but d’aider le monde occidental à se redresser de la « grande récession » de 2007-2009. Rétrospectivement, ces programmes ont fonctionné. Depuis ce temps, la croissance économique a été positive, même si elle a été lente. Toutefois, la poursuite des dépenses visant à stimuler l’économie a maintenant contribué au niveau d’endettement dangereux de certains pays faibles de l’Union européenne et a dépassé le « plafond de la dette » imposé par les États-Unis.
Les politiciens en Europe et aux États-Unis sont maintenant forcés de faire face à leur réalité financière et ne sont pas en position de transmettre ce problème à leur successeur. Ceci ressemble au scénario que le Canada et ses provinces ont dû affronter au milieu des années 90. Devant faire face à une révision potentielle à la baisse de sa cote de crédit et à ses propres limites de crédit, le gouvernement canadien, dirigé à cette époque par Jean Chrétien et Paul Martin, a aussitôt attaqué ce problème de front et l’a réglé de façon impressionnante. Pour cette raison, nous nous souviendrons pendant longtemps de ces deux dirigeants. Les dirigeants des pays occidentaux doivent maintenant affronter cette même réalité. Ces derniers n’ont pas le choix de réagir.
La réaction politique sera simple. Tout d’abord, les dépenses publiques de tous les pays développés (même au Canada) seront maîtrisées. Par la suite, ce qui sera le plus délicat à faire sera d’augmenter les impôts. Cette mesure sera particulièrement difficile à mettre en application aux États-Unis, car les Américains, qui sont les moins imposés parmi les pays développés, ne sont pas du tout disposés à accepter des augmentations. Nul doute qu’il s’agira du point central lors de l’année électorale de 2012.
À la fin de la semaine dernière, l’agence de notation Standard & Poor’s a abaissé la cote de crédit des États-Unis en raison de sa dette, la situant à un rang inférieur à AAA pour la première fois depuis 1917. Ceci a contribué à prolonger la perturbation des marchés boursiers qui dure déjà depuis longtemps.
En ce moment, nous souhaitons revoir notre stratégie de placement pour nos clients. Au milieu de cette agitation, nous vous conseillons de garder à l’esprit ce qui suit :
- Les économies mondiales poursuivent leur croissance, bien qu’elle soit lente pour les pays développés. Bien qu’un « double creux » soit possible et que la récession économique soit de retour, il n’existe pas de preuve solide voulant qu’ils se produisent. Le taux de chômage diminue lentement, les ordres de production augmentent et la demande pour les produits de base n’a jamais été aussi solide.
- Les perturbations des chaînes d’approvisionnement à l’échelle mondiale liées au séisme et au tsunami au Japon en mars dernier sont maintenant réglées.
- Le niveau d’endettement des consommateurs qui a « heurté le mur » quelques années auparavant, diminue. Les consommateurs aux États-Unis, où la dette des ménages est à son niveau le plus élevé, remboursent progressivement leurs cartes de crédit, leur banque et leur dette hypothécaire. L’endettement des ménages est retourné au niveau d’il y a presque 20 ans. Éventuellement, ceci se traduira par une reprise des dépenses à la consommation qui est un élément essentiel à la croissance économique à long terme.
- Les paramètres des entreprises sont solides et deviennent de plus en plus solides. Au deuxième trimestre, 75 % des sociétés ouvertes américaines ont dépassé les « prévisions des analystes » lors de l’annonce de leurs bénéfices. Les bilans des actions des entreprises que nous détenons sont très robustes. Le niveau d’endettement du gouvernement ne se reflète pas dans le monde des affaires. Le contraire est plutôt vrai. En effet, le monde des affaires s’est rarement aussi bien comporté.
- La grande majorité des sociétés dans lesquelles nous avons investi ont augmenté leurs dividendes au cours des douze derniers mois. Il n’existe pas de meilleures indications qui puissent démontrer la confiance d’une équipe de direction et d’un conseil d’administration envers son entreprise quant à ses perspectives d’avenir et le contexte dans lequel elle exploite.
- L’évaluation des sociétés cotées sur les marchés boursiers, même avant la récente chute, a été modeste par rapport aux cycles précédents du marché. Compte tenu de la dernière correction, il y a encore de bonnes occasions de placements dans ces marchés.
Au cours des quinze dernières années, nous avons connu plusieurs chutes boursières importantes, causées notamment par la crise de la dette en Asie, la « débâcle technologique », l’attaque terroriste du 11 septembre et le gel du crédit de 2008-2009. La Bourse s’est redressée à la suite de chacun de ces événements et un rendement solide sur les investissements a été réalisé. Nous savons que ces événements pèsent sur le moral des investisseurs. Toutefois, cet événement passera et avec le temps, nous générerons à nouveau des rendements positifs qui sont généralement le résultat de la philosophie de placement de Rempart.
Août 2011
Au cours des derniers jours, il y a eu beaucoup de turbulences sur l’arène politique et sur les marchés boursiers mondiaux. Les politiciens aux États-Unis et en Europe sont aux prises avec une importante dette financière et les marchés boursiers, qui ont reflété cette incertitude, ont reculé.
Les niveaux élevés actuels de dette publique sont les conséquences des dépenses programmées visant à stimuler l’économie et qui ont été créées dans le but d’aider le monde occidental à se redresser de la « grande récession » de 2007-2009. Rétrospectivement, ces programmes ont fonctionné. Depuis ce temps, la croissance économique a été positive, même si elle a été lente. Toutefois, la poursuite des dépenses visant à stimuler l’économie a maintenant contribué au niveau d’endettement dangereux de certains pays faibles de l’Union européenne et a dépassé le « plafond de la dette » imposé par les États-Unis.
Les politiciens en Europe et aux États-Unis sont maintenant forcés de faire face à leur réalité financière et ne sont pas en position de transmettre ce problème à leur successeur. Ceci ressemble au scénario que le Canada et ses provinces ont dû affronter au milieu des années 90. Devant faire face à une révision potentielle à la baisse de sa cote de crédit et à ses propres limites de crédit, le gouvernement canadien, dirigé à cette époque par Jean Chrétien et Paul Martin, a aussitôt attaqué ce problème de front et l’a réglé de façon impressionnante. Pour cette raison, nous nous souviendrons pendant longtemps de ces deux dirigeants. Les dirigeants des pays occidentaux doivent maintenant affronter cette même réalité. Ces derniers n’ont pas le choix de réagir.
La réaction politique sera simple. Tout d’abord, les dépenses publiques de tous les pays développés (même au Canada) seront maîtrisées. Par la suite, ce qui sera le plus délicat à faire sera d’augmenter les impôts. Cette mesure sera particulièrement difficile à mettre en application aux États-Unis, car les Américains, qui sont les moins imposés parmi les pays développés, ne sont pas du tout disposés à accepter des augmentations. Nul doute qu’il s’agira du point central lors de l’année électorale de 2012.
À la fin de la semaine dernière, l’agence de notation Standard & Poor’s a abaissé la cote de crédit des États-Unis en raison de sa dette, la situant à un rang inférieur à AAA pour la première fois depuis 1917. Ceci a contribué à prolonger la perturbation des marchés boursiers qui dure déjà depuis longtemps.
En ce moment, nous souhaitons revoir notre stratégie de placement pour nos clients. Au milieu de cette agitation, nous vous conseillons de garder à l’esprit ce qui suit :
Au cours des quinze dernières années, nous avons connu plusieurs chutes boursières importantes, causées notamment par la crise de la dette en Asie, la « débâcle technologique », l’attaque terroriste du 11 septembre et le gel du crédit de 2008-2009. La Bourse s’est redressée à la suite de chacun de ces événements et un rendement solide sur les investissements a été réalisé. Nous savons que ces événements pèsent sur le moral des investisseurs. Toutefois, cet événement passera et avec le temps, nous générerons à nouveau des rendements positifs qui sont généralement le résultat de la philosophie de placement de Rempart.