Les marchés boursiers à l’échelle mondiale ont continué à afficher de la volatilité au cours du deuxième trimestre de 2012. Deux phénomènes économiques distincts, soit la crise financière actuelle qui a une emprise sur les États membres les plus faibles de l’Union européenne et l’avènement d’un ralentissement de la croissance du PIB en Chine, ont été les principales causes de cette instabilité.
En Europe, le défi demeure l’incapacité de plusieurs pays au Sud de l’Europe à poursuivre le financement de leurs programmes sociaux généreux sans créer un déficit. Bien que les gouvernements récemment élus en Grèce, en Espagne et en Italie se soient engagés dans des programmes d’austérité, ces initiatives semblent plus faciles à dire qu’à faire. Une série de sommets et de négociations sur le point d’être conclues entre les pays les plus faibles et les pays les plus solides, notamment l’Allemagne, ont récemment donné lieu à un accord visant à faire appel à des fonds de sauvetage importants pour financer les besoins en matière de dette souveraine des pays plus faibles et pour appuyer leurs banques en difficulté.
Bien qu’il s’agisse d’un bon point de départ, il y a encore fort à faire. Chaque pays européen doit mettre en place un programme d’austérité sans devoir plonger son économie en récession ou en dépression. Les éléments clés menant à la stabilité en Europe consistent à accorder plus de puissance et d’autorité à la Banque centrale européenne, à créer une nouvelle catégorie d’euro-obligations mutualisées et à élaborer une politique fiscale pour l’ensemble de la communauté européenne. Le dernier élément est celui qui est le plus épineux, car chaque pays aurait à renoncer à au moins une partie de sa souveraineté en ce qui a trait aux dépenses publiques. L’Allemagne insiste sur cet élément étant donné qu’il sera le pays qui assurera la majorité de l’appui financier des nouvelles euro-obligations et, par conséquent, devra faire face à des coûts d’intérêts plus élevés.
Au cours des dernières années, les investisseurs ont perçu la Chine comme étant un bon contrepoids aux problèmes qui accablent l’Europe. Toutefois, les données récentes indiquent que le rythme de la croissance économique en Chine est bel et bien au ralenti. Après avoir connu trois décennies de croissance annuelle à deux chiffres, son économie semble démontrer une expansion annuelle qui se situe entre 7 et 9 %. En raison de la baisse de la demande pour ses produits manufacturés en Europe et aux États-Unis, les exportations en Chine ont diminué. En revanche, la plus forte demande intérieure provenant de la classe moyenne en Chine devrait aider à contrebalancer la diminution des exportations. En outre, la direction politique en Chine est en période de transition, car le nouveau gouvernement prendra les rênes plus tard dans l’année. Si le passé est garant de l’avenir, ce changement contribuera à l’encouragement fiscal, plus particulièrement l’infrastructure, à la deuxième moitié de 2012 et au-delà de 2012. Le nouveau gouvernement chinois aura les moyens de favoriser une telle stimulation économique grâce à ses liquidités en mains qui sont évaluées à environ 3,5 billions de dollars.
Depuis le redressement économique à la fin de 2009 et au début de 2010, nous avions prévu une croissance stable de l’économie américaine. Cette prévision s’est avérée juste, car l’économie continue à afficher une croissance annuelle qui se situe entre 2 et 3 % et qui s’est reflétée sur le rendement solide des marchés boursiers américains au cours des deux dernières années. Nous croyons que cette tendance se poursuivra à la fin de 2012, soit durant la période des élections américaines, ainsi qu’en 2013.
Compte tenu de la poursuite de la croissance stable de l’économie américaine, de la croissance modérée plutôt que freinée en Chine et de l’amélioration graduelle des politiques fiscales et monétaires en Europe, nous sommes confiants que les marchés boursiers surmonteront les difficultés dans un avenir rapproché. Nous continuons à investir dans des sociétés qui possèdent des caractéristiques dominantes de l’industrie, telles que des flux de trésorerie croissants et une gestion responsable de leurs flux de trésorerie disponibles. Nous croyons que l’accent mis sur cette analyse fondamentale, même lorsque les marchés sont volatils, donnera lieu à des rendements positifs pour nos clients.
Deuxième trimestre 2012
Les marchés boursiers à l’échelle mondiale ont continué à afficher de la volatilité au cours du deuxième trimestre de 2012. Deux phénomènes économiques distincts, soit la crise financière actuelle qui a une emprise sur les États membres les plus faibles de l’Union européenne et l’avènement d’un ralentissement de la croissance du PIB en Chine, ont été les principales causes de cette instabilité.
En Europe, le défi demeure l’incapacité de plusieurs pays au Sud de l’Europe à poursuivre le financement de leurs programmes sociaux généreux sans créer un déficit. Bien que les gouvernements récemment élus en Grèce, en Espagne et en Italie se soient engagés dans des programmes d’austérité, ces initiatives semblent plus faciles à dire qu’à faire. Une série de sommets et de négociations sur le point d’être conclues entre les pays les plus faibles et les pays les plus solides, notamment l’Allemagne, ont récemment donné lieu à un accord visant à faire appel à des fonds de sauvetage importants pour financer les besoins en matière de dette souveraine des pays plus faibles et pour appuyer leurs banques en difficulté.
Bien qu’il s’agisse d’un bon point de départ, il y a encore fort à faire. Chaque pays européen doit mettre en place un programme d’austérité sans devoir plonger son économie en récession ou en dépression. Les éléments clés menant à la stabilité en Europe consistent à accorder plus de puissance et d’autorité à la Banque centrale européenne, à créer une nouvelle catégorie d’euro-obligations mutualisées et à élaborer une politique fiscale pour l’ensemble de la communauté européenne. Le dernier élément est celui qui est le plus épineux, car chaque pays aurait à renoncer à au moins une partie de sa souveraineté en ce qui a trait aux dépenses publiques. L’Allemagne insiste sur cet élément étant donné qu’il sera le pays qui assurera la majorité de l’appui financier des nouvelles euro-obligations et, par conséquent, devra faire face à des coûts d’intérêts plus élevés.
Au cours des dernières années, les investisseurs ont perçu la Chine comme étant un bon contrepoids aux problèmes qui accablent l’Europe. Toutefois, les données récentes indiquent que le rythme de la croissance économique en Chine est bel et bien au ralenti. Après avoir connu trois décennies de croissance annuelle à deux chiffres, son économie semble démontrer une expansion annuelle qui se situe entre 7 et 9 %. En raison de la baisse de la demande pour ses produits manufacturés en Europe et aux États-Unis, les exportations en Chine ont diminué. En revanche, la plus forte demande intérieure provenant de la classe moyenne en Chine devrait aider à contrebalancer la diminution des exportations. En outre, la direction politique en Chine est en période de transition, car le nouveau gouvernement prendra les rênes plus tard dans l’année. Si le passé est garant de l’avenir, ce changement contribuera à l’encouragement fiscal, plus particulièrement l’infrastructure, à la deuxième moitié de 2012 et au-delà de 2012. Le nouveau gouvernement chinois aura les moyens de favoriser une telle stimulation économique grâce à ses liquidités en mains qui sont évaluées à environ 3,5 billions de dollars.
Depuis le redressement économique à la fin de 2009 et au début de 2010, nous avions prévu une croissance stable de l’économie américaine. Cette prévision s’est avérée juste, car l’économie continue à afficher une croissance annuelle qui se situe entre 2 et 3 % et qui s’est reflétée sur le rendement solide des marchés boursiers américains au cours des deux dernières années. Nous croyons que cette tendance se poursuivra à la fin de 2012, soit durant la période des élections américaines, ainsi qu’en 2013.
Compte tenu de la poursuite de la croissance stable de l’économie américaine, de la croissance modérée plutôt que freinée en Chine et de l’amélioration graduelle des politiques fiscales et monétaires en Europe, nous sommes confiants que les marchés boursiers surmonteront les difficultés dans un avenir rapproché. Nous continuons à investir dans des sociétés qui possèdent des caractéristiques dominantes de l’industrie, telles que des flux de trésorerie croissants et une gestion responsable de leurs flux de trésorerie disponibles. Nous croyons que l’accent mis sur cette analyse fondamentale, même lorsque les marchés sont volatils, donnera lieu à des rendements positifs pour nos clients.