Plus tôt cette année, nous vous avions donné nos perspectives sur les marchés boursiers à l’échelle mondiale. Nous avions prévu que l’économie aux États-Unis, qui est la plus grande et la plus importante au monde, continuerait à progresser de façon stable, malgré le dysfonctionnement hautement médiatisé qui marque la scène politique fédérale. Ce scénario se déroule comme prévu et récompense les actionnaires des sociétés bien gérées de ce marché.
À cet égard, nous avons diminué notre exposition aux actions canadiennes au cours des deux dernières années en la compensant avec une plus grande exposition aux actions américaines. Cette stratégie a porté ses fruits. Au cours de la dernière année, le marché des actions américaines a affiché d’excellents résultats, tandis que le marché canadien qui possède d’énormes ressources a tiré de l’arrière. Nos actions canadiennes ont mieux fait par rapport à l’ensemble du marché, car la majeure partie de nos sociétés canadiennes ont des caractéristiques semblables à celles de leurs homologues américains.
Au cours de la dernière année, la croissance de l’économie américaine s’est avérée stable et a permis de créer entre 150 000 à 200 000 nouveaux emplois par mois. Bien qu’une grande partie des premières données demeurent empiriques, certaines activités manufacturières ont déjà été rapatriées de l’Asie, car les coûts de main-d’œuvre et de transport de cette partie du monde continuent à augmenter. Même si les dernières données publiées pointent vers un ralentissement de la croissance de l’emploi au premier trimestre de 2013, nous croyons qu’il s’agit d’une situation temporaire. Les conditions météorologiques et le déstockage ont contribué à ce ralentissement et les sociétés sont devenues plus conservatrices en ce qui concerne leurs pratiques d’embauche, car la séquestration et la crise bancaire chypriote ont créé des incertitudes à court terme.
Les sociétés américaines dépensent maintenant plus que jamais dans la recherche et le développement (R&D) qui sert de locomotive à une innovation continue et à une meilleure productivité. En fait, la part de dépenses des États-Unis en R&D à l’échelle mondiale est de présentement 31 %, éclipsant ainsi tout autre pays. Les États-Unis continuent à dominer en ce qui a trait à la qualité des universités axées sur la recherche et du respect des droits de propriété intellectuelle. Dans l’ensemble, les dépenses des États-Unis en R&D ont augmenté de 25 % au cours de la dernière décennie, soit à un rythme plus rapide par rapport aux autres régions dans le monde.
Dans une lettre précédente, nous avions mentionné à quel point l’innovation technologique a entraîné un changement révolutionnaire dans le secteur de l’énergie en Amérique du Nord. Étant donné que le continent se dirige rapidement vers l’autosuffisance énergétique, nous avions indiqué qu’il s’agirait de règles de jeu géopolitiques. Nous avions probablement sous-estimé ce changement. La rapide progression de la production ainsi que la baisse dramatique des prix (principalement le gaz naturel) donnent lieu à la ré-industrialisation des complexes industriels, chimiques et de raffinage aux États-Unis, plus particulièrement ceux situés sur la Côte du Golfe. Il ne s’agit pas d’un développement banal.
L’American Chemistry Council estime maintenant que le faible prix du gaz naturel générera plus de 70 milliards de dollars en nouvel investissement en capital dans au moins huit différents secteurs qui utilisent le gaz comme matière première.
Du fait que la renaissance industrielle en Amérique soit en pleine évolution nécessitera un renouvellement de l’infrastructure. Une grande partie du pays, plus particulièrement la région plus vieille de la côte Est, nécessite un renouvellement. Tandis que le gouvernement fédéral est à court d’argent en ce qui a trait au remboursement de sa dette, certains États, quant à elles, ne le sont pas. Un peu partout au pays, des partenariats publics-privés sont créés au niveau des États, ce qui donne lieu à un renouvellement des routes, des infrastructures urbaines et des ports. Ceci sera nécessaire pour contribuer davantage à la renaissance industrielle, car aucune économie moderne ne peut fonctionner et croître sans la modernisation de l’infrastructure.
La majeure partie de nos sociétés tirent profit de ce renouveau économique. En outre, la plupart des titres américains que nous détenons sont de sérieuses multinationales qui tirent également avantage des occasions provenant des pays en développement. Puisque le marché des actions continuera à être volatile étant donné que les négociateurs à court terme réagissent à chaque annonce d’une nouvelle économique, nous continuons de croire que la reprise économique à l’échelle mondiale demeure en place. À long terme, une croissance lente, mais stable sera positive pour le marché des actions en général et plus particulièrement pour les sociétés que nous avons sélectionnées.
Premier trimestre 2013
Plus tôt cette année, nous vous avions donné nos perspectives sur les marchés boursiers à l’échelle mondiale. Nous avions prévu que l’économie aux États-Unis, qui est la plus grande et la plus importante au monde, continuerait à progresser de façon stable, malgré le dysfonctionnement hautement médiatisé qui marque la scène politique fédérale. Ce scénario se déroule comme prévu et récompense les actionnaires des sociétés bien gérées de ce marché.
À cet égard, nous avons diminué notre exposition aux actions canadiennes au cours des deux dernières années en la compensant avec une plus grande exposition aux actions américaines. Cette stratégie a porté ses fruits. Au cours de la dernière année, le marché des actions américaines a affiché d’excellents résultats, tandis que le marché canadien qui possède d’énormes ressources a tiré de l’arrière. Nos actions canadiennes ont mieux fait par rapport à l’ensemble du marché, car la majeure partie de nos sociétés canadiennes ont des caractéristiques semblables à celles de leurs homologues américains.
Au cours de la dernière année, la croissance de l’économie américaine s’est avérée stable et a permis de créer entre 150 000 à 200 000 nouveaux emplois par mois. Bien qu’une grande partie des premières données demeurent empiriques, certaines activités manufacturières ont déjà été rapatriées de l’Asie, car les coûts de main-d’œuvre et de transport de cette partie du monde continuent à augmenter. Même si les dernières données publiées pointent vers un ralentissement de la croissance de l’emploi au premier trimestre de 2013, nous croyons qu’il s’agit d’une situation temporaire. Les conditions météorologiques et le déstockage ont contribué à ce ralentissement et les sociétés sont devenues plus conservatrices en ce qui concerne leurs pratiques d’embauche, car la séquestration et la crise bancaire chypriote ont créé des incertitudes à court terme.
Les sociétés américaines dépensent maintenant plus que jamais dans la recherche et le développement (R&D) qui sert de locomotive à une innovation continue et à une meilleure productivité. En fait, la part de dépenses des États-Unis en R&D à l’échelle mondiale est de présentement 31 %, éclipsant ainsi tout autre pays. Les États-Unis continuent à dominer en ce qui a trait à la qualité des universités axées sur la recherche et du respect des droits de propriété intellectuelle. Dans l’ensemble, les dépenses des États-Unis en R&D ont augmenté de 25 % au cours de la dernière décennie, soit à un rythme plus rapide par rapport aux autres régions dans le monde.
Dans une lettre précédente, nous avions mentionné à quel point l’innovation technologique a entraîné un changement révolutionnaire dans le secteur de l’énergie en Amérique du Nord. Étant donné que le continent se dirige rapidement vers l’autosuffisance énergétique, nous avions indiqué qu’il s’agirait de règles de jeu géopolitiques. Nous avions probablement sous-estimé ce changement. La rapide progression de la production ainsi que la baisse dramatique des prix (principalement le gaz naturel) donnent lieu à la ré-industrialisation des complexes industriels, chimiques et de raffinage aux États-Unis, plus particulièrement ceux situés sur la Côte du Golfe. Il ne s’agit pas d’un développement banal.
L’American Chemistry Council estime maintenant que le faible prix du gaz naturel générera plus de 70 milliards de dollars en nouvel investissement en capital dans au moins huit différents secteurs qui utilisent le gaz comme matière première.
Du fait que la renaissance industrielle en Amérique soit en pleine évolution nécessitera un renouvellement de l’infrastructure. Une grande partie du pays, plus particulièrement la région plus vieille de la côte Est, nécessite un renouvellement. Tandis que le gouvernement fédéral est à court d’argent en ce qui a trait au remboursement de sa dette, certains États, quant à elles, ne le sont pas. Un peu partout au pays, des partenariats publics-privés sont créés au niveau des États, ce qui donne lieu à un renouvellement des routes, des infrastructures urbaines et des ports. Ceci sera nécessaire pour contribuer davantage à la renaissance industrielle, car aucune économie moderne ne peut fonctionner et croître sans la modernisation de l’infrastructure.
La majeure partie de nos sociétés tirent profit de ce renouveau économique. En outre, la plupart des titres américains que nous détenons sont de sérieuses multinationales qui tirent également avantage des occasions provenant des pays en développement. Puisque le marché des actions continuera à être volatile étant donné que les négociateurs à court terme réagissent à chaque annonce d’une nouvelle économique, nous continuons de croire que la reprise économique à l’échelle mondiale demeure en place. À long terme, une croissance lente, mais stable sera positive pour le marché des actions en général et plus particulièrement pour les sociétés que nous avons sélectionnées.