Cinq années se sont écoulées depuis le début du gel du marché du crédit provoquant «l’effondrement» des marchés financiers à l’échelle mondiale suivi du déclenchement de la «Grande récession». Depuis lors, les économies et les marchés boursiers à l’échelle mondiale ont connu une reprise soutenue au soulagement des investisseurs de partout dans le monde.
Au cours des cinq dernières années, l’environnement macroéconomique et politique instable a défrayé les manchettes, mettant constamment l’accent sur le court terme. En tant qu’investisseurs professionnels, notre travail consiste à voir au-delà des « gros titres » et à nous concentrer sur les occasions de placement à long terme, ce qui n’est pas toujours une tâche facile.
Ces jours-ci, les médias mettent présentement l’accent sur la fermeture partielle des services de l’administration américaine pendant que le gouvernement continue de démontrer son dysfonctionnement remarquable à gérer ses propres finances. Est-ce que ceci veut dire que nous devrions vendre toutes nos actions américaines? Non. Est-ce que ceci veut dire que l’économie américaine, qui est la plus grande et la plus importante économie, est sur le point de retourner en récession? Nous ne le croyons pas. Ce que nous constatons est que l’économie continue à s’améliorer et que les sociétés multinationales américaines prospères continuent à faire croître leur chiffre d’affaires et leur bénéfice. 3M en est un bon exemple.
Selon les médias, l’Europe et l’euro ont connu une chute vertigineuse au cours des deux dernières années et ces derniers n’entrevoyaient pas de possibilités de redressement. Bien que la situation ait été effectivement sérieuse, elle n’a toutefois pas été fatale. Les économies des pays européens les plus grands et les plus solides (l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni) ont de nouveau connu une croissance économique positive. Bien qu’elle soit timide, nous nous attendons à ce que cette tendance de la croissance s’améliore. Entre-temps, certaines sociétés solides dans cette région du monde ont généré d’excellents rendements à leurs actionnaires tout au long de cette période de crise. Nestlé est l’une de nos sociétés favorites pour illustrer ceci.
De retour au Canada, nos propres médias se sont concentrés sur la situation de Blackberry et sa rapide détérioration. Il y a trois ans, nous avions jeté un coup d’œil à ce titre et avions décidé de « laisser passer l’occasion ». Bien que l’histoire de cette société tristement mal gérée et mal gouvernée soit intéressante, ceci démontre que peu d’attention est portée à nos nombreux gagnants. À quand remonte le temps où vous avez lu une nouvelle positive défrayant les manchettes sur Enbridge ou sur la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada? Ces sociétés exceptionnellement bien gérées continuent à générer des rendements stables à leurs actionnaires, mais ne sont pas très intéressantes pour nos médias.
Bien que nous ne puissions ignorer l’environnement macroéconomique dans lequel nous vivons et travaillons et l’attention médiatique que ces événements attirent, notre travail est de voir au-delà de ceux-ci. Nous continuerons d’être à la recherche de placements pour nos clients qui génèrent des rendements stables et dont la volatilité est faible autant que possible.
Troisième trimestre 2013
Cinq années se sont écoulées depuis le début du gel du marché du crédit provoquant «l’effondrement» des marchés financiers à l’échelle mondiale suivi du déclenchement de la «Grande récession». Depuis lors, les économies et les marchés boursiers à l’échelle mondiale ont connu une reprise soutenue au soulagement des investisseurs de partout dans le monde.
Au cours des cinq dernières années, l’environnement macroéconomique et politique instable a défrayé les manchettes, mettant constamment l’accent sur le court terme. En tant qu’investisseurs professionnels, notre travail consiste à voir au-delà des « gros titres » et à nous concentrer sur les occasions de placement à long terme, ce qui n’est pas toujours une tâche facile.
Ces jours-ci, les médias mettent présentement l’accent sur la fermeture partielle des services de l’administration américaine pendant que le gouvernement continue de démontrer son dysfonctionnement remarquable à gérer ses propres finances. Est-ce que ceci veut dire que nous devrions vendre toutes nos actions américaines? Non. Est-ce que ceci veut dire que l’économie américaine, qui est la plus grande et la plus importante économie, est sur le point de retourner en récession? Nous ne le croyons pas. Ce que nous constatons est que l’économie continue à s’améliorer et que les sociétés multinationales américaines prospères continuent à faire croître leur chiffre d’affaires et leur bénéfice. 3M en est un bon exemple.
Selon les médias, l’Europe et l’euro ont connu une chute vertigineuse au cours des deux dernières années et ces derniers n’entrevoyaient pas de possibilités de redressement. Bien que la situation ait été effectivement sérieuse, elle n’a toutefois pas été fatale. Les économies des pays européens les plus grands et les plus solides (l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni) ont de nouveau connu une croissance économique positive. Bien qu’elle soit timide, nous nous attendons à ce que cette tendance de la croissance s’améliore. Entre-temps, certaines sociétés solides dans cette région du monde ont généré d’excellents rendements à leurs actionnaires tout au long de cette période de crise. Nestlé est l’une de nos sociétés favorites pour illustrer ceci.
De retour au Canada, nos propres médias se sont concentrés sur la situation de Blackberry et sa rapide détérioration. Il y a trois ans, nous avions jeté un coup d’œil à ce titre et avions décidé de « laisser passer l’occasion ». Bien que l’histoire de cette société tristement mal gérée et mal gouvernée soit intéressante, ceci démontre que peu d’attention est portée à nos nombreux gagnants. À quand remonte le temps où vous avez lu une nouvelle positive défrayant les manchettes sur Enbridge ou sur la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada? Ces sociétés exceptionnellement bien gérées continuent à générer des rendements stables à leurs actionnaires, mais ne sont pas très intéressantes pour nos médias.
Bien que nous ne puissions ignorer l’environnement macroéconomique dans lequel nous vivons et travaillons et l’attention médiatique que ces événements attirent, notre travail est de voir au-delà de ceux-ci. Nous continuerons d’être à la recherche de placements pour nos clients qui génèrent des rendements stables et dont la volatilité est faible autant que possible.