L’an dernier à la même période, nos perspectives économiques étaient les suivantes : «Nous en sommes à la cinquième année d’une reprise stable des marchés boursiers après avoir connu la baisse dramatique de 2008-2009… En 2013, nous nous attendons à plus ou moins la même chose. Nous croyons qu’aux États-Unis, la croissance économique lente et stable se poursuivra et que les sociétés bien gérées de ce marché continueront à en profiter.»
En passant en revue l’année qui vient de s’écouler, s’il y a quelque chose que nous devrions nous reprocher en ce qui a trait à ces perspectives, c’est qu’il s’agissait d’un euphémisme.
En effet, l’économie américaine a poursuivi sa croissance économique stable, freinée par des manigances politiques à Washington. L’année dernière, l’indice S&P 500 aux États-Unis a généré un rendement total d’un peu plus de 40 % (en dollars canadiens), surpassant largement le rendement de l’indice de 13 % du marché canadien. L’indice canadien a continué à souffrir du piètre rendement des actions du secteur des ressources, les titres énergétiques et miniers ayant continué à afficher de moins bons résultats.
La tendance est de croire que les marchés boursiers seront faibles au cours de l’année et qu’ils génèreront des rendements solides par la suite. Toutefois, selon nous, ce ne sera pas le cas en 2014, car les marchés demeurent en période de reprise depuis le creux de la crise financière de 2008-2009. La plupart des éléments constitutifs permettant une croissance soutenue du marché demeurent en place, bien que le rythme de celle-ci soit plus lent qu’en 2013.
Aux États-Unis, l’économie continue à bien se comporter et le taux de chômage est en baisse. Le marché du logement continue à s’améliorer, tandis que les consommateurs reprennent confiance et commence à dépenser. Les bilans et les marges bénéficiaires des sociétés demeurent solides. En Europe, nous nous attendons à une croissance modeste en 2014, ce qui est un changement bien accueilli par rapport au contexte de récession des dernières années. En ce qui concerne les marchés en développement, une reprise de la croissance économique devrait se produire, avec en tête la Chine où les réformes économiques lancées à la suite du nouveau leadership procureront la plateforme qui permettra de soutenir la croissance. Ces facteurs seront bénéfiques pour les titres des sociétés américaines multinationales et les titres canadiens du secteur des ressources que nous détenons.
Les marchés boursiers continueront de profiter de la politique monétaire accommodante adoptée par les banques centrales à l’échelle mondiale. Bien que nous nous attendions à un retrait progressif de l’assouplissement quantitatif au cours de 2014, la Réserve fédérale aux États-Unis demeurera flexible en ce qui a trait au temps opportun et au montant du retrait en autant que l’inflation et le taux de chômage soient à un niveau qui se situe sous les normes historiques. Ceci dit, la fin de l’assouplissement quantitatif n’est pas une mauvaise chose en soi, puisqu’elle indique que la croissance économique aux États-Unis devient autosuffisante.
Enfin, les valorisations boursières sont attrayantes et la capacité économique n’est toujours pas entièrement utilisée. Les dépenses d’investissement doivent encore se redresser pour se situer aux niveaux d’avant la crise financière, car les réserves de liquidités des sociétés sont maintenues à un niveau plus élevé que la moyenne. Les sociétés devraient à nouveau investir de façon significative, car les incertitudes à l’échelle mondiale s’estompent. En outre, les menaces d’inflation sont minimes et nous nous attendons à ce que les taux d’intérêt augmentent légèrement cette année.
Dans l’ensemble, nous croyons que l’orientation stratégique que nous avons exposée au début de 2013 se révélera bénéfique pour l’année à venir. Comme nous vous l’avons mentionné l’année dernière, nous «…continuons à faire ce que nous faisons le mieux, soit investir dans des titres provenant de sociétés bien gérées qui génèrent des flux de trésorerie accrues tirés de leurs activités d’exploitation et qui les répartissent judicieusement. Nous sommes très optimistes du fait que de telles sociétés continueront à afficher des rendements positifs pour nos clients».
Notre firme, Gestion de placements Rempart, en est à sa quatrième année d’indépendance. Nos actifs sous gestion continuent de croître, puisque notre approche visant à générer des rendements stables pour nos clients et la transparence de nos rapports financiers continuent à attirer de nouveaux clients.
Quatrième trimestre 2013
L’an dernier à la même période, nos perspectives économiques étaient les suivantes : «Nous en sommes à la cinquième année d’une reprise stable des marchés boursiers après avoir connu la baisse dramatique de 2008-2009… En 2013, nous nous attendons à plus ou moins la même chose. Nous croyons qu’aux États-Unis, la croissance économique lente et stable se poursuivra et que les sociétés bien gérées de ce marché continueront à en profiter.»
En passant en revue l’année qui vient de s’écouler, s’il y a quelque chose que nous devrions nous reprocher en ce qui a trait à ces perspectives, c’est qu’il s’agissait d’un euphémisme.
En effet, l’économie américaine a poursuivi sa croissance économique stable, freinée par des manigances politiques à Washington. L’année dernière, l’indice S&P 500 aux États-Unis a généré un rendement total d’un peu plus de 40 % (en dollars canadiens), surpassant largement le rendement de l’indice de 13 % du marché canadien. L’indice canadien a continué à souffrir du piètre rendement des actions du secteur des ressources, les titres énergétiques et miniers ayant continué à afficher de moins bons résultats.
La tendance est de croire que les marchés boursiers seront faibles au cours de l’année et qu’ils génèreront des rendements solides par la suite. Toutefois, selon nous, ce ne sera pas le cas en 2014, car les marchés demeurent en période de reprise depuis le creux de la crise financière de 2008-2009. La plupart des éléments constitutifs permettant une croissance soutenue du marché demeurent en place, bien que le rythme de celle-ci soit plus lent qu’en 2013.
Aux États-Unis, l’économie continue à bien se comporter et le taux de chômage est en baisse. Le marché du logement continue à s’améliorer, tandis que les consommateurs reprennent confiance et commence à dépenser. Les bilans et les marges bénéficiaires des sociétés demeurent solides. En Europe, nous nous attendons à une croissance modeste en 2014, ce qui est un changement bien accueilli par rapport au contexte de récession des dernières années. En ce qui concerne les marchés en développement, une reprise de la croissance économique devrait se produire, avec en tête la Chine où les réformes économiques lancées à la suite du nouveau leadership procureront la plateforme qui permettra de soutenir la croissance. Ces facteurs seront bénéfiques pour les titres des sociétés américaines multinationales et les titres canadiens du secteur des ressources que nous détenons.
Les marchés boursiers continueront de profiter de la politique monétaire accommodante adoptée par les banques centrales à l’échelle mondiale. Bien que nous nous attendions à un retrait progressif de l’assouplissement quantitatif au cours de 2014, la Réserve fédérale aux États-Unis demeurera flexible en ce qui a trait au temps opportun et au montant du retrait en autant que l’inflation et le taux de chômage soient à un niveau qui se situe sous les normes historiques. Ceci dit, la fin de l’assouplissement quantitatif n’est pas une mauvaise chose en soi, puisqu’elle indique que la croissance économique aux États-Unis devient autosuffisante.
Enfin, les valorisations boursières sont attrayantes et la capacité économique n’est toujours pas entièrement utilisée. Les dépenses d’investissement doivent encore se redresser pour se situer aux niveaux d’avant la crise financière, car les réserves de liquidités des sociétés sont maintenues à un niveau plus élevé que la moyenne. Les sociétés devraient à nouveau investir de façon significative, car les incertitudes à l’échelle mondiale s’estompent. En outre, les menaces d’inflation sont minimes et nous nous attendons à ce que les taux d’intérêt augmentent légèrement cette année.
Dans l’ensemble, nous croyons que l’orientation stratégique que nous avons exposée au début de 2013 se révélera bénéfique pour l’année à venir. Comme nous vous l’avons mentionné l’année dernière, nous «…continuons à faire ce que nous faisons le mieux, soit investir dans des titres provenant de sociétés bien gérées qui génèrent des flux de trésorerie accrues tirés de leurs activités d’exploitation et qui les répartissent judicieusement. Nous sommes très optimistes du fait que de telles sociétés continueront à afficher des rendements positifs pour nos clients».
Notre firme, Gestion de placements Rempart, en est à sa quatrième année d’indépendance. Nos actifs sous gestion continuent de croître, puisque notre approche visant à générer des rendements stables pour nos clients et la transparence de nos rapports financiers continuent à attirer de nouveaux clients.