L’équipe de Rempart travaille ensemble depuis plus de dix ans. Pendant cette période, nous avons surpassé les principaux indices boursiers nord-américains de façon relativement constante et nous en sommes fiers. Comment avons-nous accompli ceci?
Tout d’abord, nous avons adopté notre philosophie de placement depuis le tout début et l’avons respecté. Nous avons cherché à investir dans des sociétés cotées nord-américaines qui génèrent des flux de trésorerie importants et croissants et surtout qui les répartissent judicieusement. Ensuite, nous sommes demeurés disciplinés quant au nombre de titres détenus aux portefeuilles de nos clients en essayant de ne pas dépasser 30 titres. Nous avons ensuite maintenu nos relations avec les membres de la direction des sociétés dans lesquelles nous avons investi ainsi qu’avec les membres de la direction des sociétés que nous considérions ajouter à notre portefeuille. Selon notre expérience, évaluer la gestion d’une société est le facteur le plus important qui permet d’assurer le succès de nos placements. Finalement, nos recherches ont été faites à l’interne et nous avons pris nos propres décisions de placement.
Si nous avions fait notre travail parfaitement, les 30 titres que nous détenions il y a dix ans feraient encore partie de nos portefeuilles. Il va sans dire, nous ne sommes pas parfaits. Rétrospectivement, nous nous sommes rendu compte que durant toute cette période, nous avons conservé neuf sociétés. Ceci nous mène à penser à ce que l’investisseur souvent cité, Warren Buffett, a déjà dit : « Si vous n’êtes pas prêts à investir dans une société pendant 10 ans, ne pensez pas plus de 10 minutes à détenir son titre».
Nos neuf titres détenus au cours de la dernière décennie ont été les suivants : Banque de Montréal, La Banque de Nouvelle-Écosse, la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, Colgate-Palmolive, Enbridge, Johnson & Johnson, 3M, MacDonald Dettwiler et Vermilion Energy. Non seulement les titres de ces neuf sociétés ont été ceux que nous avons détenus le plus longtemps, mais ils ont également été ceux qui ont affiché les meilleurs rendements.
Au cours de la décennie, ces neuf titres que nous avons conservés ont affiché un rendement annuel composé de 11,7 %. Ce rendement a dépassé ceux de l’indice TSX canadien (8,1 %) et de l’indice S&P 500 américain (7,4 %).
Les sociétés dont les titres ont été les plus performants sont les suivantes (dans cet ordre) : la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (18 %), Vermilion Energy (17 %), Enbridge (16 %), et MacDonald Dettwiler (14 %). Celles-ci ont non seulement procuré aux investisseurs des rendements supérieurs par le passé, mais sont également en mesure de continuer à le faire dans un avenir prévisible.
Que s’est-il passé avec les autres titres? Est-ce que cela signifie que dix ans auparavant, nous nous sommes trompés au sujet des 21 autres titres détenus dans notre portefeuille? Pas nécessairement. Parmi les titres des sociétés que nous détenions, certaines d’entre elles ont été acquises (Shopper’s Drug Mart, Petro-Canada, CHC helicopter et Aber Diamond), pour d’autres sociétés, la direction n’a simplement pas répondu aux attentes (Thomson-Reuters, Potash Corp, Société Financière Manuvie et SNC-Lavalin) et pour certaines autres, leur piètre gouvernance au niveau du conseil d’administration a donné lieu à une mauvaise répartition de leurs flux de trésorerie disponibles (Ritchie Brothers et Forzani). L’élément important qui fait partie de notre philosophie consiste à réaliser que lorsque nous nous trompons au sujet d’un titre ou que les circonstances se sont empirées à propos d’une société, nous devons vendre et agir aussi rapidement que possible.
Jusqu’à présent cette année, nous avons continué à obtenir des rendements positifs pour vos portefeuilles. Nous croyons que le contexte macroéconomique demeure favorable en ce qui a trait aux actions. Nous continuerons à suivre avec attention les titres que nous détenons et apporterons les ajustements qui s’avéreront nécessaires.
Il sera intéressant de voir quels seront les neuf titres que nous continuerons à détenir en 2024.
Premier trimestre 2014
L’équipe de Rempart travaille ensemble depuis plus de dix ans. Pendant cette période, nous avons surpassé les principaux indices boursiers nord-américains de façon relativement constante et nous en sommes fiers. Comment avons-nous accompli ceci?
Tout d’abord, nous avons adopté notre philosophie de placement depuis le tout début et l’avons respecté. Nous avons cherché à investir dans des sociétés cotées nord-américaines qui génèrent des flux de trésorerie importants et croissants et surtout qui les répartissent judicieusement. Ensuite, nous sommes demeurés disciplinés quant au nombre de titres détenus aux portefeuilles de nos clients en essayant de ne pas dépasser 30 titres. Nous avons ensuite maintenu nos relations avec les membres de la direction des sociétés dans lesquelles nous avons investi ainsi qu’avec les membres de la direction des sociétés que nous considérions ajouter à notre portefeuille. Selon notre expérience, évaluer la gestion d’une société est le facteur le plus important qui permet d’assurer le succès de nos placements. Finalement, nos recherches ont été faites à l’interne et nous avons pris nos propres décisions de placement.
Si nous avions fait notre travail parfaitement, les 30 titres que nous détenions il y a dix ans feraient encore partie de nos portefeuilles. Il va sans dire, nous ne sommes pas parfaits. Rétrospectivement, nous nous sommes rendu compte que durant toute cette période, nous avons conservé neuf sociétés. Ceci nous mène à penser à ce que l’investisseur souvent cité, Warren Buffett, a déjà dit : « Si vous n’êtes pas prêts à investir dans une société pendant 10 ans, ne pensez pas plus de 10 minutes à détenir son titre».
Nos neuf titres détenus au cours de la dernière décennie ont été les suivants : Banque de Montréal, La Banque de Nouvelle-Écosse, la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, Colgate-Palmolive, Enbridge, Johnson & Johnson, 3M, MacDonald Dettwiler et Vermilion Energy. Non seulement les titres de ces neuf sociétés ont été ceux que nous avons détenus le plus longtemps, mais ils ont également été ceux qui ont affiché les meilleurs rendements.
Au cours de la décennie, ces neuf titres que nous avons conservés ont affiché un rendement annuel composé de 11,7 %. Ce rendement a dépassé ceux de l’indice TSX canadien (8,1 %) et de l’indice S&P 500 américain (7,4 %).
Les sociétés dont les titres ont été les plus performants sont les suivantes (dans cet ordre) : la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (18 %), Vermilion Energy (17 %), Enbridge (16 %), et MacDonald Dettwiler (14 %). Celles-ci ont non seulement procuré aux investisseurs des rendements supérieurs par le passé, mais sont également en mesure de continuer à le faire dans un avenir prévisible.
Que s’est-il passé avec les autres titres? Est-ce que cela signifie que dix ans auparavant, nous nous sommes trompés au sujet des 21 autres titres détenus dans notre portefeuille? Pas nécessairement. Parmi les titres des sociétés que nous détenions, certaines d’entre elles ont été acquises (Shopper’s Drug Mart, Petro-Canada, CHC helicopter et Aber Diamond), pour d’autres sociétés, la direction n’a simplement pas répondu aux attentes (Thomson-Reuters, Potash Corp, Société Financière Manuvie et SNC-Lavalin) et pour certaines autres, leur piètre gouvernance au niveau du conseil d’administration a donné lieu à une mauvaise répartition de leurs flux de trésorerie disponibles (Ritchie Brothers et Forzani). L’élément important qui fait partie de notre philosophie consiste à réaliser que lorsque nous nous trompons au sujet d’un titre ou que les circonstances se sont empirées à propos d’une société, nous devons vendre et agir aussi rapidement que possible.
Jusqu’à présent cette année, nous avons continué à obtenir des rendements positifs pour vos portefeuilles. Nous croyons que le contexte macroéconomique demeure favorable en ce qui a trait aux actions. Nous continuerons à suivre avec attention les titres que nous détenons et apporterons les ajustements qui s’avéreront nécessaires.
Il sera intéressant de voir quels seront les neuf titres que nous continuerons à détenir en 2024.