Le marché haussier des actions s’est poursuivi à la première moitié de 2014, une tendance qui dure depuis plus de cinq ans. Malgré le recul de l’économie aux États-Unis constaté au cours du premier trimestre (en grande partie causé par le froid historique), l’indice S&P 500 a affiché des rendements solides. L’indice canadien S&P/TSX quant à lui, a pour la première fois depuis plusieurs années surpassé le marché américain. Ce rendement a peu de chance de durer, car il a été propulsé par des prix plus élevés du pétrole à la suite de la crise en Iraq et en Syrie. En conséquence, ce surrendement n’est pas lié à l’état général de l’économie canadienne intérieure.En ce qui a trait à l’économie, le nuage sombre qui pourrait pointer à l’horizon dans un avenir prévisible serait celui des taux d’intérêt et leur incidence sur les placements à revenu fixe. Au cours des trois dernières décennies, les taux d’intérêt dans les pays développés n’ont cessé de diminuer, faisant hausser la valeur des obligations des émetteurs publics et privés. Ce fut une excellente période pour les investisseurs de titres à revenu fixe, car ils ont obtenu des rendements solides en prenant un risque relativement peu élevé.
Depuis la crise financière en 2008-2009, les gouvernements à l’échelle mondiale ont stimulé la reprise économique en procédant à des dépenses fiscales agressives et en augmentant la masse monétaire et les banques centrales ont redoublé d’effort pour maintenir les taux d’intérêt à leurs plus bas niveaux. Ce scénario ne peut durer éternellement. Certains gouvernements ont déjà atteint leur limite d’emprunt. L’Argentine pourrait être confrontée à un autre risque de défaut. Plus près de chez nous, les deux provinces les plus populeuses au Canada, soit le Québec et l’Ontario, ont pratiquement atteint le plafond de leur limite de crédit respective. Tandis qu’au Québec, le gouvernement nouvellement élu le reconnaît et prend des mesures pour limiter ses dépenses, l’Ontario de son côté a adopté une approche différente et croit qu’elle peut continuer à dépenser et croître. Selon nous, cette dernière stratégie suscite de vives inquiétudes pour la santé économique en Ontario et au Canada.
À l’heure actuelle, les économies mondiales demeurent en mode de reprise compte tenu de la baisse importante de l’emploi et de l’élimination graduelle de la capacité de production. Lorsque l’économie fonctionnera au maximum de sa capacité, les banques centrales devront augmenter leurs taux d’intérêt afin d’atténuer la surchauffe économique et le retour à l’inflation qui en résulte. La hausse des taux d’intérêt contribuera à faire deux choses : premièrement, elle fera nettement diminuer la valeur des placements à revenu fixe, plus spécialement ceux à plus longue échéance. Deuxièmement, elle fera grandement augmenter le fardeau financier des gouvernements, des sociétés et des particuliers qui ont trop emprunté ou qui sont trop endettés. Encore une fois, l’Ontario et le Québec nous viennent à l’esprit.
La stratégie que nous adopterons pour faire face à ce scénario est simple. D’abord, nous investirons uniquement dans des obligations à court terme et dans des actions privilégiées, soit celles qui viendront à échéance dans deux à quatre ans. Lorsque ces titres viendront à échéance et que les taux d’intérêt commenceront à augmenter, nous pourrons les remplacer par de nouvelles obligations ou actions privilégiées à rendement plus élevé. Ensuite, nous continuerons à investir dans des sociétés qui ont des perspectives de croissance solide et qui sont capables d’augmenter leur dividende au fil du temps. Finalement, nous continuerons à investir dans des actions de l’ensemble des marchés nord-américains tout en surveillant sans cesse l’alourdissement des déficits des plus grandes provinces du Canada.
Quatrième trimestre 2014
Le marché haussier des actions s’est poursuivi à la première moitié de 2014, une tendance qui dure depuis plus de cinq ans. Malgré le recul de l’économie aux États-Unis constaté au cours du premier trimestre (en grande partie causé par le froid historique), l’indice S&P 500 a affiché des rendements solides. L’indice canadien S&P/TSX quant à lui, a pour la première fois depuis plusieurs années surpassé le marché américain. Ce rendement a peu de chance de durer, car il a été propulsé par des prix plus élevés du pétrole à la suite de la crise en Iraq et en Syrie. En conséquence, ce surrendement n’est pas lié à l’état général de l’économie canadienne intérieure.En ce qui a trait à l’économie, le nuage sombre qui pourrait pointer à l’horizon dans un avenir prévisible serait celui des taux d’intérêt et leur incidence sur les placements à revenu fixe. Au cours des trois dernières décennies, les taux d’intérêt dans les pays développés n’ont cessé de diminuer, faisant hausser la valeur des obligations des émetteurs publics et privés. Ce fut une excellente période pour les investisseurs de titres à revenu fixe, car ils ont obtenu des rendements solides en prenant un risque relativement peu élevé.
Depuis la crise financière en 2008-2009, les gouvernements à l’échelle mondiale ont stimulé la reprise économique en procédant à des dépenses fiscales agressives et en augmentant la masse monétaire et les banques centrales ont redoublé d’effort pour maintenir les taux d’intérêt à leurs plus bas niveaux. Ce scénario ne peut durer éternellement. Certains gouvernements ont déjà atteint leur limite d’emprunt. L’Argentine pourrait être confrontée à un autre risque de défaut. Plus près de chez nous, les deux provinces les plus populeuses au Canada, soit le Québec et l’Ontario, ont pratiquement atteint le plafond de leur limite de crédit respective. Tandis qu’au Québec, le gouvernement nouvellement élu le reconnaît et prend des mesures pour limiter ses dépenses, l’Ontario de son côté a adopté une approche différente et croit qu’elle peut continuer à dépenser et croître. Selon nous, cette dernière stratégie suscite de vives inquiétudes pour la santé économique en Ontario et au Canada.
À l’heure actuelle, les économies mondiales demeurent en mode de reprise compte tenu de la baisse importante de l’emploi et de l’élimination graduelle de la capacité de production. Lorsque l’économie fonctionnera au maximum de sa capacité, les banques centrales devront augmenter leurs taux d’intérêt afin d’atténuer la surchauffe économique et le retour à l’inflation qui en résulte. La hausse des taux d’intérêt contribuera à faire deux choses : premièrement, elle fera nettement diminuer la valeur des placements à revenu fixe, plus spécialement ceux à plus longue échéance. Deuxièmement, elle fera grandement augmenter le fardeau financier des gouvernements, des sociétés et des particuliers qui ont trop emprunté ou qui sont trop endettés. Encore une fois, l’Ontario et le Québec nous viennent à l’esprit.
La stratégie que nous adopterons pour faire face à ce scénario est simple. D’abord, nous investirons uniquement dans des obligations à court terme et dans des actions privilégiées, soit celles qui viendront à échéance dans deux à quatre ans. Lorsque ces titres viendront à échéance et que les taux d’intérêt commenceront à augmenter, nous pourrons les remplacer par de nouvelles obligations ou actions privilégiées à rendement plus élevé. Ensuite, nous continuerons à investir dans des sociétés qui ont des perspectives de croissance solide et qui sont capables d’augmenter leur dividende au fil du temps. Finalement, nous continuerons à investir dans des actions de l’ensemble des marchés nord-américains tout en surveillant sans cesse l’alourdissement des déficits des plus grandes provinces du Canada.