De temps à autre, on nous demande si notre analyse financière est fondée sur une approche descendante (analyse macroéconomique) ou sur une approche ascendante (analyse axée sur les sociétés). Nous répondons en disant que nous priorisons l’approche ascendante. Nous croyons que nous sommes mieux formés et plus en mesure d’analyser les sociétés ouvertes en vue de les inclure aux portefeuilles de nos clients.
Cela dit, il serait naïf pour nous de ne pas tenir compte de l’environnement macroéconomique dans lequel nous exploitons. Nous n’avons qu’à nous souvenir de la crise financière mondiale de 2008-2009 pour nous rendre compte à quel point ces types de problèmes ont une incidence sur la croissance économique mondiale.
Depuis quelque temps, plusieurs facteurs macroéconomiques ont causé de l’instabilité sur les marchés boursiers mondiaux, notamment le ralentissement bien connu et peut-être inévitable de la croissance économique en Chine qui a des effets négatifs sur les économies axées sur les produits de base à l’échelle mondiale. La belligérance de la Russie dans ses interactions avec l’Ukraine a également créé de l’incertitude, tandis que l’économie américaine et sa monnaie qui ne cessent de se renforcer ont laissé les autres économies développées traîner derrière elle. En règle générale, les marchés boursiers favorisent la stabilité et détestent l’incertitude. Au cours des derniers mois, ces incertitudes macroéconomiques et politiques ont contribué au rendement stable des marchés boursiers.
La plus récente source d’incertitude à l’échelle mondiale qui retient l’attention des médias internationaux est la Grèce, plus particulièrement le défaut de paiement de la Grèce et les conséquences sur sa propre économie détériorée et sur celle de l’Union européenne dans son ensemble. La Grèce s’est jointe à l’Union européenne en 1980, mais a seulement adopté l’euro en 2001, probablement par des manœuvres frauduleuses.
La Grèce a été incapable de rembourser son prêt substantiel au Fonds monétaire international (FMI). Le référendum qui a suivi a révélé que 61 % des électeurs grecs ont rejeté le programme d’austérité proposé par l’Union européenne. Pourquoi la situation de la Grèce devrait-elle nous préoccuper? La Grèce compte seulement pour 2 % du PIB de l’Europe. La Grèce importe en raison du précédent qu’elle crée pour plusieurs des plus grands et des plus importants membres de l’UE. Si l’austérité ne peut être imposée aux Grecs, comment alors peut-elle être légitime pour l’Italie et l’Espagne? En outre, une importante partie de la dette de la Grèce est détenue par d’autres pays européens et par la Banque centrale européenne qui ne sont pas favorables à une réduction ou à une annulation de la dette.
La situation en Grèce peut aller dans un sens ou dans l’autre. Le premier scénario pour la Grèce serait de quitter l’Union monétaire de la zone euro, de rétablir sa propre monnaie et de faire souffrir ses gens d’un autre effondrement de son économie et de son système bancaire. Le deuxième scénario consisterait à ce qu’elle renégocie une aide financière avec ses confrères européens.
Nous ne savons pas lequel de ces deux scénarios très différents elle décidera d’adopter, mais selon nous, lorsqu’un de ces scénarios se concrétisera, il n’y aura plus d’incertitude au sein des marchés boursiers. En revanche, ceci pourrait s’avérer positif pour les investisseurs en actions, qui, comme nous l’avons mentionné auparavant, recherchent la stabilité.
Ces facteurs macroéconomiques qui perturberont vraisemblablement les marchés boursiers peuvent également créer des occasions. Durant ces périodes, le cours des actions de plusieurs sociétés de qualité a tendance à être négativement touché, ce qui suscite des occasions d’achat. Ces périodes nous permettent justement de faire appel à notre approche ascendante et trouver des placements solides pour nos clients.
Deuxième trimestre 2015
De temps à autre, on nous demande si notre analyse financière est fondée sur une approche descendante (analyse macroéconomique) ou sur une approche ascendante (analyse axée sur les sociétés). Nous répondons en disant que nous priorisons l’approche ascendante. Nous croyons que nous sommes mieux formés et plus en mesure d’analyser les sociétés ouvertes en vue de les inclure aux portefeuilles de nos clients.
Cela dit, il serait naïf pour nous de ne pas tenir compte de l’environnement macroéconomique dans lequel nous exploitons. Nous n’avons qu’à nous souvenir de la crise financière mondiale de 2008-2009 pour nous rendre compte à quel point ces types de problèmes ont une incidence sur la croissance économique mondiale.
Depuis quelque temps, plusieurs facteurs macroéconomiques ont causé de l’instabilité sur les marchés boursiers mondiaux, notamment le ralentissement bien connu et peut-être inévitable de la croissance économique en Chine qui a des effets négatifs sur les économies axées sur les produits de base à l’échelle mondiale. La belligérance de la Russie dans ses interactions avec l’Ukraine a également créé de l’incertitude, tandis que l’économie américaine et sa monnaie qui ne cessent de se renforcer ont laissé les autres économies développées traîner derrière elle. En règle générale, les marchés boursiers favorisent la stabilité et détestent l’incertitude. Au cours des derniers mois, ces incertitudes macroéconomiques et politiques ont contribué au rendement stable des marchés boursiers.
La plus récente source d’incertitude à l’échelle mondiale qui retient l’attention des médias internationaux est la Grèce, plus particulièrement le défaut de paiement de la Grèce et les conséquences sur sa propre économie détériorée et sur celle de l’Union européenne dans son ensemble. La Grèce s’est jointe à l’Union européenne en 1980, mais a seulement adopté l’euro en 2001, probablement par des manœuvres frauduleuses.
La Grèce a été incapable de rembourser son prêt substantiel au Fonds monétaire international (FMI). Le référendum qui a suivi a révélé que 61 % des électeurs grecs ont rejeté le programme d’austérité proposé par l’Union européenne. Pourquoi la situation de la Grèce devrait-elle nous préoccuper? La Grèce compte seulement pour 2 % du PIB de l’Europe. La Grèce importe en raison du précédent qu’elle crée pour plusieurs des plus grands et des plus importants membres de l’UE. Si l’austérité ne peut être imposée aux Grecs, comment alors peut-elle être légitime pour l’Italie et l’Espagne? En outre, une importante partie de la dette de la Grèce est détenue par d’autres pays européens et par la Banque centrale européenne qui ne sont pas favorables à une réduction ou à une annulation de la dette.
La situation en Grèce peut aller dans un sens ou dans l’autre. Le premier scénario pour la Grèce serait de quitter l’Union monétaire de la zone euro, de rétablir sa propre monnaie et de faire souffrir ses gens d’un autre effondrement de son économie et de son système bancaire. Le deuxième scénario consisterait à ce qu’elle renégocie une aide financière avec ses confrères européens.
Nous ne savons pas lequel de ces deux scénarios très différents elle décidera d’adopter, mais selon nous, lorsqu’un de ces scénarios se concrétisera, il n’y aura plus d’incertitude au sein des marchés boursiers. En revanche, ceci pourrait s’avérer positif pour les investisseurs en actions, qui, comme nous l’avons mentionné auparavant, recherchent la stabilité.
Ces facteurs macroéconomiques qui perturberont vraisemblablement les marchés boursiers peuvent également créer des occasions. Durant ces périodes, le cours des actions de plusieurs sociétés de qualité a tendance à être négativement touché, ce qui suscite des occasions d’achat. Ces périodes nous permettent justement de faire appel à notre approche ascendante et trouver des placements solides pour nos clients.