L’ascension du populisme, qui a contribué à une victoire surprise du candidat présidentiel républicain, Donald J. Trump, le 8 novembre dernier a déjà eu un impact important sur les marchés des actions et des titres à revenu fixe partout dans le monde. Nous supposons que ce ne soit qu’un début, alors que les marchés continuent de digérer le retrait de la Grande-Bretagne de l’Union européenne et que les républicains ont dorénavant pris le contrôle du Sénat américain, du Congrès et de la Maison-Blanche à Washington.
Le Brexit aura d’importantes répercussions sur l’économie mondiale. Toutefois, l’incertitude entourant le moment où les négociations débuteront entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne ne devrait pas avoir de conséquences importantes à court terme. En revanche, puisque l’investiture de Trump arrive à grands pas, la nouvelle administration apportera probablement plusieurs changements fondamentaux au fonctionnement de l’économie la plus puissante du monde moderne.
Tout d’abord, à court terme, des réductions de l’impôt des sociétés et des particuliers coïncidant avec une hausse des dépenses en infrastructure contribueront à l’accélération de la croissance économique aux États-Unis. Ces mesures donneront toutefois lieu à l’accroissement du déficit du gouvernement américain, à des tensions inflationnistes et à une hausse des taux d’intérêt, plus particulièrement à la lumière du taux de chômage relativement faible aux États-Unis. Bien que stimuler l’économie soit une bonne chose, l’accent devrait être plutôt mis sur la viabilité économique. Un déficit public élevé et une hausse des taux d’intérêt peuvent nuire à l’économie lorsque la hausse est trop soudaine ou trop prononcée.
En outre, une tentative sérieuse de rapatrier une importante réserve de capitaux détenue à l’étranger par des sociétés américaines multinationales par le biais d’une sorte «d’amnistie fiscale » pourrait accélérer le rythme auquel ces sociétés remettent l’argent aux actionnaires ou pourrait augmenter le rendement aux actionnaires, ce qui pourrait être une situation avantageuse pour les investisseurs en actions.
Enfin, un grand nombre de gazouillis quotidiens envoyés par le président élu Trump (à l’exception des gazouillis visant à attaquer ses détracteurs) ont mis l’accent sur les rapports commerciaux et sur l’adoption de mesures protectionnistes pour « Rendre l’Amérique à nouveau grande ». Or, il a été grandement démontré que du point de vue économique, une augmentation des mesures protectionnistes n’est pas avantageuse pour les partenaires commerciaux dans le monde entier ou pour le consommateur américain. Bien qu’à court terme, les barrières tarifaires puissent protéger certains emplois ou même les ramener, celles-ci donneraient inévitablement lieu à une hausse du coût des biens vendus à plus long terme. Pendant des décennies, le libre-échange à l’échelle mondiale a généré des retombées économiques. Il serait maintenant pratiquement impossible, voire néfaste de faire marche arrière.
En tant que gestionnaires de placement actifs, il serait naïf de notre part de prétendre que cette nouvelle administration américaine n’aura aucune incidence réelle et que nous devrions poursuivre nos activités comme à l’habitude. Selon nous, les quatre prochaines années se traduiront en un leadership imprévisible aux États-Unis et une économie qui tentera de s’éloigner des activités des sociétés multinationales et qui se tournera vers les sociétés qui opèrent à l’échelle nationale. À cette fin, les sociétés actives au niveau national, plus particulièrement celles des secteurs de l’infrastructure, de la construction, de l’ingénierie, de l’énergie et de l’extraction des ressources en bénéficieront. En revanche, les sociétés multinationales qui ont d’importantes activités à l’échelle mondiale pourraient faire face à des vents contraires selon leur modèle d’affaires et l’endroit où elles exploitent leurs activités.
Un contexte de hausse des taux d’intérêt ne nuit à personne. Par exemple, les grandes banques et les institutions financières qui peuvent opérer selon un plus grand « écart » des taux d’intérêt ont beaucoup à gagner dans un contexte de hausse des taux d’intérêt. D’autre part, une hausse des taux d’intérêt est néfaste pour le marché obligataire et pour les actions plutôt reconnues pour leur rendement en dividendes que pour toute autre croissance significative.
Au fur et à mesure que l’année 2017 avance, nous serons attentifs à cette nouvelle dynamique et nous apporterons des changements à votre portefeuille afin de protéger sa valeur actuelle et tirer avantage de nouvelles possibilités de croissance.
Quatrième trimestre 2016
L’ascension du populisme, qui a contribué à une victoire surprise du candidat présidentiel républicain, Donald J. Trump, le 8 novembre dernier a déjà eu un impact important sur les marchés des actions et des titres à revenu fixe partout dans le monde. Nous supposons que ce ne soit qu’un début, alors que les marchés continuent de digérer le retrait de la Grande-Bretagne de l’Union européenne et que les républicains ont dorénavant pris le contrôle du Sénat américain, du Congrès et de la Maison-Blanche à Washington.
Le Brexit aura d’importantes répercussions sur l’économie mondiale. Toutefois, l’incertitude entourant le moment où les négociations débuteront entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne ne devrait pas avoir de conséquences importantes à court terme. En revanche, puisque l’investiture de Trump arrive à grands pas, la nouvelle administration apportera probablement plusieurs changements fondamentaux au fonctionnement de l’économie la plus puissante du monde moderne.
Tout d’abord, à court terme, des réductions de l’impôt des sociétés et des particuliers coïncidant avec une hausse des dépenses en infrastructure contribueront à l’accélération de la croissance économique aux États-Unis. Ces mesures donneront toutefois lieu à l’accroissement du déficit du gouvernement américain, à des tensions inflationnistes et à une hausse des taux d’intérêt, plus particulièrement à la lumière du taux de chômage relativement faible aux États-Unis. Bien que stimuler l’économie soit une bonne chose, l’accent devrait être plutôt mis sur la viabilité économique. Un déficit public élevé et une hausse des taux d’intérêt peuvent nuire à l’économie lorsque la hausse est trop soudaine ou trop prononcée.
En outre, une tentative sérieuse de rapatrier une importante réserve de capitaux détenue à l’étranger par des sociétés américaines multinationales par le biais d’une sorte «d’amnistie fiscale » pourrait accélérer le rythme auquel ces sociétés remettent l’argent aux actionnaires ou pourrait augmenter le rendement aux actionnaires, ce qui pourrait être une situation avantageuse pour les investisseurs en actions.
Enfin, un grand nombre de gazouillis quotidiens envoyés par le président élu Trump (à l’exception des gazouillis visant à attaquer ses détracteurs) ont mis l’accent sur les rapports commerciaux et sur l’adoption de mesures protectionnistes pour « Rendre l’Amérique à nouveau grande ». Or, il a été grandement démontré que du point de vue économique, une augmentation des mesures protectionnistes n’est pas avantageuse pour les partenaires commerciaux dans le monde entier ou pour le consommateur américain. Bien qu’à court terme, les barrières tarifaires puissent protéger certains emplois ou même les ramener, celles-ci donneraient inévitablement lieu à une hausse du coût des biens vendus à plus long terme. Pendant des décennies, le libre-échange à l’échelle mondiale a généré des retombées économiques. Il serait maintenant pratiquement impossible, voire néfaste de faire marche arrière.
En tant que gestionnaires de placement actifs, il serait naïf de notre part de prétendre que cette nouvelle administration américaine n’aura aucune incidence réelle et que nous devrions poursuivre nos activités comme à l’habitude. Selon nous, les quatre prochaines années se traduiront en un leadership imprévisible aux États-Unis et une économie qui tentera de s’éloigner des activités des sociétés multinationales et qui se tournera vers les sociétés qui opèrent à l’échelle nationale. À cette fin, les sociétés actives au niveau national, plus particulièrement celles des secteurs de l’infrastructure, de la construction, de l’ingénierie, de l’énergie et de l’extraction des ressources en bénéficieront. En revanche, les sociétés multinationales qui ont d’importantes activités à l’échelle mondiale pourraient faire face à des vents contraires selon leur modèle d’affaires et l’endroit où elles exploitent leurs activités.
Un contexte de hausse des taux d’intérêt ne nuit à personne. Par exemple, les grandes banques et les institutions financières qui peuvent opérer selon un plus grand « écart » des taux d’intérêt ont beaucoup à gagner dans un contexte de hausse des taux d’intérêt. D’autre part, une hausse des taux d’intérêt est néfaste pour le marché obligataire et pour les actions plutôt reconnues pour leur rendement en dividendes que pour toute autre croissance significative.
Au fur et à mesure que l’année 2017 avance, nous serons attentifs à cette nouvelle dynamique et nous apporterons des changements à votre portefeuille afin de protéger sa valeur actuelle et tirer avantage de nouvelles possibilités de croissance.