L’année dernière, le marché s’est avéré être l’un des plus solides depuis la période de marché haussier qui a débuté en mars 2009. Au cours de l’année 2017, l’indice S&P 500 a généré un rendement de 20 % (exprimé en dollars américains), surpassant nettement le marché canadien qui a connu une hausse de seulement 9 %. La vigueur du dollar canadien par rapport au dollar américain a eu une incidence sur le rendement du S&P 500 qui a progressé de 14 % (en dollars canadiens).
Au quatrième trimestre, le rendement du marché des actions américaines a été grandement stimulé par la perspective que la réforme fiscale proposée pour les particuliers et les entreprises ait de bonnes chances d’être adoptée. Cette réforme fiscale a effectivement été adoptée juste avant la fin de l’année, accordant aux Américains une réduction d’impôt qui n’était probablement pas nécessaire. En effet, la croissance économique robuste aux États-Unis, qui compte pratiquement le plein emploi et des taux d’intérêt qui s’élèvent lentement, ne nécessite pas d’aide.
La réduction d’impôt aux États-Unis pourrait faire en sorte que le rythme de la croissance de l’économie soit trop rapide, ce qui aurait pour effet d’alimenter l’inflation et d’augmenter les taux d’intérêt au-delà de ce qui est actuellement prévu. En outre, ceci ferait creuser le déficit américain, ce qui n’est pas une bonne idée dans un contexte d’économie en expansion. Enfin, ce contexte contribuerait aussi à augmenter l’écart entre les salariés à revenu élevé et les salariés à revenu faible dans cette économie dont la politique sociale est discutable.
Ceci dit, cette situation avantagera les sociétés américaines, car le taux d’imposition des sociétés sera réduit pour passer de 35 % à 21 %. Les sociétés qui ont investi des sommes importantes à l’étranger seront encouragées à investir au pays. Pour les sociétés américaines, ceci représente un énorme coup de pouce pour les flux de trésorerie après impôt. Reste à savoir de quelle façon ces sociétés utiliseront leur excédent de trésorerie.
Comme nous l’avons indiqué par le passé, les sociétés qui ont l’avantage de détenir de réels flux de trésorerie disponibles auront l’embarras du choix pour répartir ceux-ci. La crainte est que ces flux de trésorerie supplémentaires soient simplement utilisés pour racheter des actions et augmenter les dividendes. Toutefois, les sociétés dont la gouvernance du conseil d’administration est solide réfléchiront sans doute aux options qui se présenteront à elles. En plus de racheter des actions et d’augmenter leurs dividendes, ces sociétés pourraient décider d’investir davantage dans leurs opérations, augmenter les dépenses en matière de recherche et développement, rembourser leur dette ou faire des acquisitions. Le fait d’opter pour une ou plusieurs de ces options serait une décision logique pour la société concernée et l’industrie dans laquelle elle exploite pour qu’elle puisse en tirer avantage. Toutefois, nous ne prévoyons pas que ces réductions d’impôts stimuleront de manière significative la croissance économique américaine, un principe fondamental du parti républicain servant à justifier cette démarche.
Alors que le marché haussier actuel se poursuit, il y a de plus en plus de crainte voulant que dans un avenir proche, ce marché haussier s’arrête. Nous demeurons toutefois positifs, car une économie forte et florissante et une augmentation des flux de trésorerie des sociétés (et des bénéfices) continueront de propulser cette tendance. Bien que l’économie nord-américaine ait connu une croissance depuis un certain temps, ce n’est pas le cas pour le reste du monde. En effet, l’Europe de l’Ouest et les économies émergentes ont seulement commencé à remonter la pente et à renouer avec la croissance depuis les deux dernières années. Depuis seulement un peu plus d’un an, la croissance économique mondiale est synchronisée. Ce cycle actuel de croissance économique a encore bien du chemin à parcourir.
Puisque les données fondamentales de l’économie et des sociétés demeurent intactes, nous croyons qu’elles contribueront à renforcer davantage les marchés boursiers. Ceci ne signifie pas que nous éviterons toute correction, car elle se produit souvent durant une longue reprise des marchés.
Enfin, nous avons noté certains signes de frénésie et de spéculation qui semblent vouloir s’infiltrer dans les marchés financiers. Au cours des derniers mois, la cryptomonnaie a fait rage à l’échelle internationale, tandis que les fournisseurs émergents de marijuana récréative au Canada ont suscité l’enthousiasme au niveau local. Chaque marché haussier crée un tel phénomène. Pour notre part, nous continuerons à centrer nos efforts sur les sociétés qui assurent une croissance à long terme, qui possèdent une gestion éprouvée et une gouvernance solide.
Quatrième trimestre 2017
L’année dernière, le marché s’est avéré être l’un des plus solides depuis la période de marché haussier qui a débuté en mars 2009. Au cours de l’année 2017, l’indice S&P 500 a généré un rendement de 20 % (exprimé en dollars américains), surpassant nettement le marché canadien qui a connu une hausse de seulement 9 %. La vigueur du dollar canadien par rapport au dollar américain a eu une incidence sur le rendement du S&P 500 qui a progressé de 14 % (en dollars canadiens).
Au quatrième trimestre, le rendement du marché des actions américaines a été grandement stimulé par la perspective que la réforme fiscale proposée pour les particuliers et les entreprises ait de bonnes chances d’être adoptée. Cette réforme fiscale a effectivement été adoptée juste avant la fin de l’année, accordant aux Américains une réduction d’impôt qui n’était probablement pas nécessaire. En effet, la croissance économique robuste aux États-Unis, qui compte pratiquement le plein emploi et des taux d’intérêt qui s’élèvent lentement, ne nécessite pas d’aide.
La réduction d’impôt aux États-Unis pourrait faire en sorte que le rythme de la croissance de l’économie soit trop rapide, ce qui aurait pour effet d’alimenter l’inflation et d’augmenter les taux d’intérêt au-delà de ce qui est actuellement prévu. En outre, ceci ferait creuser le déficit américain, ce qui n’est pas une bonne idée dans un contexte d’économie en expansion. Enfin, ce contexte contribuerait aussi à augmenter l’écart entre les salariés à revenu élevé et les salariés à revenu faible dans cette économie dont la politique sociale est discutable.
Ceci dit, cette situation avantagera les sociétés américaines, car le taux d’imposition des sociétés sera réduit pour passer de 35 % à 21 %. Les sociétés qui ont investi des sommes importantes à l’étranger seront encouragées à investir au pays. Pour les sociétés américaines, ceci représente un énorme coup de pouce pour les flux de trésorerie après impôt. Reste à savoir de quelle façon ces sociétés utiliseront leur excédent de trésorerie.
Comme nous l’avons indiqué par le passé, les sociétés qui ont l’avantage de détenir de réels flux de trésorerie disponibles auront l’embarras du choix pour répartir ceux-ci. La crainte est que ces flux de trésorerie supplémentaires soient simplement utilisés pour racheter des actions et augmenter les dividendes. Toutefois, les sociétés dont la gouvernance du conseil d’administration est solide réfléchiront sans doute aux options qui se présenteront à elles. En plus de racheter des actions et d’augmenter leurs dividendes, ces sociétés pourraient décider d’investir davantage dans leurs opérations, augmenter les dépenses en matière de recherche et développement, rembourser leur dette ou faire des acquisitions. Le fait d’opter pour une ou plusieurs de ces options serait une décision logique pour la société concernée et l’industrie dans laquelle elle exploite pour qu’elle puisse en tirer avantage. Toutefois, nous ne prévoyons pas que ces réductions d’impôts stimuleront de manière significative la croissance économique américaine, un principe fondamental du parti républicain servant à justifier cette démarche.
Alors que le marché haussier actuel se poursuit, il y a de plus en plus de crainte voulant que dans un avenir proche, ce marché haussier s’arrête. Nous demeurons toutefois positifs, car une économie forte et florissante et une augmentation des flux de trésorerie des sociétés (et des bénéfices) continueront de propulser cette tendance. Bien que l’économie nord-américaine ait connu une croissance depuis un certain temps, ce n’est pas le cas pour le reste du monde. En effet, l’Europe de l’Ouest et les économies émergentes ont seulement commencé à remonter la pente et à renouer avec la croissance depuis les deux dernières années. Depuis seulement un peu plus d’un an, la croissance économique mondiale est synchronisée. Ce cycle actuel de croissance économique a encore bien du chemin à parcourir.
Puisque les données fondamentales de l’économie et des sociétés demeurent intactes, nous croyons qu’elles contribueront à renforcer davantage les marchés boursiers. Ceci ne signifie pas que nous éviterons toute correction, car elle se produit souvent durant une longue reprise des marchés.
Enfin, nous avons noté certains signes de frénésie et de spéculation qui semblent vouloir s’infiltrer dans les marchés financiers. Au cours des derniers mois, la cryptomonnaie a fait rage à l’échelle internationale, tandis que les fournisseurs émergents de marijuana récréative au Canada ont suscité l’enthousiasme au niveau local. Chaque marché haussier crée un tel phénomène. Pour notre part, nous continuerons à centrer nos efforts sur les sociétés qui assurent une croissance à long terme, qui possèdent une gestion éprouvée et une gouvernance solide.