L’impact social et économique lié à la COVID-19 a dominé le rendement du marché des capitaux au cours des neuf derniers mois. La chute sévère et rapide des marchés boursiers mondiaux en février et en mars a été contrée par un fort rebond inattendu qui s’est maintenu tout au long de l’été.
Bien que les marchés boursiers, dans leur ensemble, soient presque retournés à leurs niveaux du début de l’année, cela n’a pas été le cas pour la plupart des actions individuelles. On observe une nette démarcation entre les « gagnants de la crise de la COVID » et le reste du marché. Un grand nombre de titres du secteur de la technologie, qui ont tiré avantage de la forte demande pour leurs produits en raison du passage vers le télétravail, ont repris le rythme soutenu dont ils jouissaient avant la période de la pandémie. D’autres bénéficiaires incluent le secteur des soins de santé, les fournisseurs de matériaux de rénovation, les détaillants bien positionnés, les fournisseurs d’énergie renouvelable et quelques entreprises industrielles qui fournissent des produits et services essentiels.
Cela n’a pas été le cas de plusieurs autres sociétés dont le rendement de l’action en 2020 a pris un net recul par rapport aux marchés. Ces actions comprennent celles des banques, des détaillants traditionnels, des producteurs pétroliers et gaziers, des compagnies aériennes, de l’hôtellerie et d’autres entreprises de services.
La robustesse des « gagnants de la crise de la COVID » et leur contribution démesurée envers l’ensemble du rendement des marchés boursiers ne reflètent pas la sombre réalité économique à l’échelle mondiale. En effet, le taux de chômage demeure élevé et continuera de l’être l’an prochain. Plusieurs petites entreprises du secteur des services ont disparu ou s’accrochent avec difficulté et on se demande si les banques ont pris des mesures suffisantes dans l’éventualité où ces entreprises commerciales devaient faire faillite. Le secteur déprimé du transport, plus particulièrement les compagnies aériennes, a contribué à la faible demande pour les produits pétroliers. Nous nous attendons à ce que la croissance pour ces secteurs demeure lente, et ce tant et aussi longtemps que les déplacements de la population demeureront restreints.
L’élément positif de cet environnement a été le renforcement des bilans personnels. Au Canada, où le niveau des emprunts personnels a augmenté pour dépasser celui des États-Unis, les gens ont profité du confinement pour rembourser leurs dettes. Avec le temps, cela devrait aider à soutenir la reprise.
À l’échelle mondiale, les gouvernements qui ont tiré une bonne leçon de la crise financière d’il y a 12 ans ont pris une approche agressive en créant des mesures de relance monétaire. Les taux d’intérêt ont encore une fois atteint des niveaux planchers et les banques centrales se sont engagées à maintenir ce niveau dans un avenir prévisible. Le principal objectif visant à contrôler l’inflation et dont cette réflexion a été dominante pour les banques centrales depuis le début des années 80, a été remplacé par le souhait de retrouver le plein emploi. En revanche, cela a contribué à soutenir le prix des actifs, notamment les marchés des actions, des obligations et du logement.
Selon nous, une reprise solide des marchés boursiers est à prendre avec une dose raisonnable de scepticisme. Bien que nous reconnaissions que les investisseurs tentent de prévoir ce qui se passera après la pandémie, nous demeurons prudents, quant à nous. En outre, la venue prochaine des élections américaines le 3 novembre ajoutera un potentiel de volatilité accrue des marchés.
À cette fin, nous continuons de maintenir des niveaux élevés de liquidités dans votre portefeuille. Cette approche assure une protection dans l’éventualité d’un repli des marchés tout en nous donnant l’occasion d’acheter à rabais des titres de sociétés de qualité si ce scénario se produisait. Entre-temps, les positions en actions de grande qualité que nous détenons permettront à votre portefeuille de participer à une reprise quand elle se produira.
Troisième trimestre 2020
L’impact social et économique lié à la COVID-19 a dominé le rendement du marché des capitaux au cours des neuf derniers mois. La chute sévère et rapide des marchés boursiers mondiaux en février et en mars a été contrée par un fort rebond inattendu qui s’est maintenu tout au long de l’été.
Bien que les marchés boursiers, dans leur ensemble, soient presque retournés à leurs niveaux du début de l’année, cela n’a pas été le cas pour la plupart des actions individuelles. On observe une nette démarcation entre les « gagnants de la crise de la COVID » et le reste du marché. Un grand nombre de titres du secteur de la technologie, qui ont tiré avantage de la forte demande pour leurs produits en raison du passage vers le télétravail, ont repris le rythme soutenu dont ils jouissaient avant la période de la pandémie. D’autres bénéficiaires incluent le secteur des soins de santé, les fournisseurs de matériaux de rénovation, les détaillants bien positionnés, les fournisseurs d’énergie renouvelable et quelques entreprises industrielles qui fournissent des produits et services essentiels.
Cela n’a pas été le cas de plusieurs autres sociétés dont le rendement de l’action en 2020 a pris un net recul par rapport aux marchés. Ces actions comprennent celles des banques, des détaillants traditionnels, des producteurs pétroliers et gaziers, des compagnies aériennes, de l’hôtellerie et d’autres entreprises de services.
La robustesse des « gagnants de la crise de la COVID » et leur contribution démesurée envers l’ensemble du rendement des marchés boursiers ne reflètent pas la sombre réalité économique à l’échelle mondiale. En effet, le taux de chômage demeure élevé et continuera de l’être l’an prochain. Plusieurs petites entreprises du secteur des services ont disparu ou s’accrochent avec difficulté et on se demande si les banques ont pris des mesures suffisantes dans l’éventualité où ces entreprises commerciales devaient faire faillite. Le secteur déprimé du transport, plus particulièrement les compagnies aériennes, a contribué à la faible demande pour les produits pétroliers. Nous nous attendons à ce que la croissance pour ces secteurs demeure lente, et ce tant et aussi longtemps que les déplacements de la population demeureront restreints.
L’élément positif de cet environnement a été le renforcement des bilans personnels. Au Canada, où le niveau des emprunts personnels a augmenté pour dépasser celui des États-Unis, les gens ont profité du confinement pour rembourser leurs dettes. Avec le temps, cela devrait aider à soutenir la reprise.
À l’échelle mondiale, les gouvernements qui ont tiré une bonne leçon de la crise financière d’il y a 12 ans ont pris une approche agressive en créant des mesures de relance monétaire. Les taux d’intérêt ont encore une fois atteint des niveaux planchers et les banques centrales se sont engagées à maintenir ce niveau dans un avenir prévisible. Le principal objectif visant à contrôler l’inflation et dont cette réflexion a été dominante pour les banques centrales depuis le début des années 80, a été remplacé par le souhait de retrouver le plein emploi. En revanche, cela a contribué à soutenir le prix des actifs, notamment les marchés des actions, des obligations et du logement.
Selon nous, une reprise solide des marchés boursiers est à prendre avec une dose raisonnable de scepticisme. Bien que nous reconnaissions que les investisseurs tentent de prévoir ce qui se passera après la pandémie, nous demeurons prudents, quant à nous. En outre, la venue prochaine des élections américaines le 3 novembre ajoutera un potentiel de volatilité accrue des marchés.
À cette fin, nous continuons de maintenir des niveaux élevés de liquidités dans votre portefeuille. Cette approche assure une protection dans l’éventualité d’un repli des marchés tout en nous donnant l’occasion d’acheter à rabais des titres de sociétés de qualité si ce scénario se produisait. Entre-temps, les positions en actions de grande qualité que nous détenons permettront à votre portefeuille de participer à une reprise quand elle se produira.