Malgré les meilleures tentatives des responsables des banques centrales de contrôler le cycle économique, les économies continuent de démontrer de l’instabilité, passant d’un cycle d’expansion à un cycle de récession. Lors d’une période de croissance, nombreux sont ceux qui spéculent la venue d’un prochain ralentissement et l’élément qui contribuera à le déclencher. La pandémie de la COVID-19 a levé tout doute quant à la fin du récent cycle de croissance. En 2020, le PIB a chuté de façon spectaculaire dans les pays développés; les États-Unis ayant reculé d’environ 3,7 %, l’Union européenne, de 7,5 %, et le Canada, de 5,8 %. Le reste du monde a emboîté le pas.
Les marchés boursiers ont réagi rapidement, y compris le S&P 500, qui a reculé de 34 % sur 19 jours à la fin de février et en mars, suivi d’une reprise historique et d’une hausse constante pour le reste de l’année. Bien que les investisseurs nord-américains aient connu une année positive, le rendement des autres marchés a été inégal. Les évaluations de certaines entreprises technologiques ont été poussées dans la stratosphère, tandis que le reste des secteurs a été divisé en « gagnants » et « perdants » COVID.
Pendant cette période, plusieurs thèmes économiques, sociaux et environnementaux ont pris de l’importance. Des mesures de relance financières massives créées par les gouvernements et les banques centrales ont contribué à réduire la souffrance économique durant la période de la pandémie, mais ont suscité des inquiétudes concernant l’augmentation de la dette publique. Les questions de justice sociale sont au centre des préoccupations, en particulier face à un leadership politique inepte et impitoyable des États-Unis. Le passage soudain au télétravail a rapidement fait progresser l’adoption des technologies associées, remettant en question la planification de l’urbanisme moderne. Les problèmes environnementaux axés sur la menace du réchauffement climatique et le remplacement des combustibles fossiles ont été élevés au rang de priorité absolue par les investisseurs institutionnels et particuliers.
En ce qui concerne l’année 2021, nous demeurons prudents. Cette pandémie est loin d’être terminée. Alors que l’arrivée des vaccins donne de l’espoir, cela prendra une grande partie de l’année avant que tout le monde soit vacciné. La priorité est de vacciner les personnes à risque élevé alors que la majorité des personnes, qui constituent le cœur de l’économie productive, devront attendre leur tour. De nombreuses petites entreprises ont déjà échoué et d’autres suivront sûrement. On ne saurait sous-estimer l’importance de cette situation, car la plupart des travailleurs des économies développées travaillent pour les petites entreprises.
Les gouvernements ont agi correctement en mettant en œuvre des programmes de relance massifs, évitant les calamités sociales. Mais il y aura un prix à payer. Les banques centrales aux États-Unis, en Europe, au Canada et ailleurs ont acheté la plupart des émissions d’obligations de leur gouvernement, les laissant avec des bilans gonflés et une masse monétaire considérablement accrue. Cette situation, conjuguée à une dette publique considérablement accrue, pourrait rouvrir l’inflation. Certains croient que cela pourrait mener à un rappel des années 1970, alors que l’inflation était en moyenne de 10 % par année. En revanche, la mondialisation et la technologie permettront de maintenir à un niveau raisonnable les coûts de main-d’œuvre, ce qui permettra de mettre un frein au type de cercle vicieux de flambée des salaires et des prix connu cinq décennies auparavant.
Des études ont montré que les économies émergentes à la suite d’une pandémie peuvent connaître de courtes poussées d’inflation insoutenables. Au cours de la dernière année, certains prix des métaux ont déjà augmenté de façon spectaculaire. Lorsque cette pandémie s’atténuera, les prix du pétrole pourraient également augmenter dès la reprise de la demande pour le carburant de transports. Ces facteurs apporteront un élément d’instabilité au cours de la phase de rétablissement.
Pendant une grande partie de l’année 2020, nous avons géré vos portefeuilles avec des niveaux élevés de liquidités. Notre objectif comportait deux volets : vous aider à vous protéger contre les baisses et à acheter pendant les périodes de faiblesse du marché afin de profiter des hausses. En 2021, nous maintiendrons cette stratégie. La menace d’inflation, même minime, nous mène à privilégier les secteurs industriel et financier. Nous privilégions toujours les titres du secteur des technologies, mais demeurons prudents envers ce secteur, compte tenu des valorisations élevées.
De nombreux autres défis nous attendent, alors que le monde se remettra finalement de cette pandémie historique. Nous gérerons votre portefeuille avec vigilance dans le but de protéger votre capital et de générer des rendements constants.
Quatrième trimestre 2020
Malgré les meilleures tentatives des responsables des banques centrales de contrôler le cycle économique, les économies continuent de démontrer de l’instabilité, passant d’un cycle d’expansion à un cycle de récession. Lors d’une période de croissance, nombreux sont ceux qui spéculent la venue d’un prochain ralentissement et l’élément qui contribuera à le déclencher. La pandémie de la COVID-19 a levé tout doute quant à la fin du récent cycle de croissance. En 2020, le PIB a chuté de façon spectaculaire dans les pays développés; les États-Unis ayant reculé d’environ 3,7 %, l’Union européenne, de 7,5 %, et le Canada, de 5,8 %. Le reste du monde a emboîté le pas.
Les marchés boursiers ont réagi rapidement, y compris le S&P 500, qui a reculé de 34 % sur 19 jours à la fin de février et en mars, suivi d’une reprise historique et d’une hausse constante pour le reste de l’année. Bien que les investisseurs nord-américains aient connu une année positive, le rendement des autres marchés a été inégal. Les évaluations de certaines entreprises technologiques ont été poussées dans la stratosphère, tandis que le reste des secteurs a été divisé en « gagnants » et « perdants » COVID.
Pendant cette période, plusieurs thèmes économiques, sociaux et environnementaux ont pris de l’importance. Des mesures de relance financières massives créées par les gouvernements et les banques centrales ont contribué à réduire la souffrance économique durant la période de la pandémie, mais ont suscité des inquiétudes concernant l’augmentation de la dette publique. Les questions de justice sociale sont au centre des préoccupations, en particulier face à un leadership politique inepte et impitoyable des États-Unis. Le passage soudain au télétravail a rapidement fait progresser l’adoption des technologies associées, remettant en question la planification de l’urbanisme moderne. Les problèmes environnementaux axés sur la menace du réchauffement climatique et le remplacement des combustibles fossiles ont été élevés au rang de priorité absolue par les investisseurs institutionnels et particuliers.
En ce qui concerne l’année 2021, nous demeurons prudents. Cette pandémie est loin d’être terminée. Alors que l’arrivée des vaccins donne de l’espoir, cela prendra une grande partie de l’année avant que tout le monde soit vacciné. La priorité est de vacciner les personnes à risque élevé alors que la majorité des personnes, qui constituent le cœur de l’économie productive, devront attendre leur tour. De nombreuses petites entreprises ont déjà échoué et d’autres suivront sûrement. On ne saurait sous-estimer l’importance de cette situation, car la plupart des travailleurs des économies développées travaillent pour les petites entreprises.
Les gouvernements ont agi correctement en mettant en œuvre des programmes de relance massifs, évitant les calamités sociales. Mais il y aura un prix à payer. Les banques centrales aux États-Unis, en Europe, au Canada et ailleurs ont acheté la plupart des émissions d’obligations de leur gouvernement, les laissant avec des bilans gonflés et une masse monétaire considérablement accrue. Cette situation, conjuguée à une dette publique considérablement accrue, pourrait rouvrir l’inflation. Certains croient que cela pourrait mener à un rappel des années 1970, alors que l’inflation était en moyenne de 10 % par année. En revanche, la mondialisation et la technologie permettront de maintenir à un niveau raisonnable les coûts de main-d’œuvre, ce qui permettra de mettre un frein au type de cercle vicieux de flambée des salaires et des prix connu cinq décennies auparavant.
Des études ont montré que les économies émergentes à la suite d’une pandémie peuvent connaître de courtes poussées d’inflation insoutenables. Au cours de la dernière année, certains prix des métaux ont déjà augmenté de façon spectaculaire. Lorsque cette pandémie s’atténuera, les prix du pétrole pourraient également augmenter dès la reprise de la demande pour le carburant de transports. Ces facteurs apporteront un élément d’instabilité au cours de la phase de rétablissement.
Pendant une grande partie de l’année 2020, nous avons géré vos portefeuilles avec des niveaux élevés de liquidités. Notre objectif comportait deux volets : vous aider à vous protéger contre les baisses et à acheter pendant les périodes de faiblesse du marché afin de profiter des hausses. En 2021, nous maintiendrons cette stratégie. La menace d’inflation, même minime, nous mène à privilégier les secteurs industriel et financier. Nous privilégions toujours les titres du secteur des technologies, mais demeurons prudents envers ce secteur, compte tenu des valorisations élevées.
De nombreux autres défis nous attendent, alors que le monde se remettra finalement de cette pandémie historique. Nous gérerons votre portefeuille avec vigilance dans le but de protéger votre capital et de générer des rendements constants.